VdeV a écrit:
En attendant GO(L)DOT (S.Bkt) , un peu de lecture ?
........................................................................................
Le spéculateur milliardaire George Soros croit qu'un effondrement du système bancaire n'est plus à craindre mais que la récente hausse des marchés boursiers est vouée à l'échec.
«Le vrai danger d'un effondrement est passé» a affirmé mardi George Soros lors d'une entrevue diffusée sur Yahoo! Finance. Il soutient cependant que les effets secondaires de la récente crise bancaire vont «persister».
Depuis la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008, le système financier est sur le «respirateur artificiel», et M. Soros croit que cette situtation fait en sorte que la récente remontée des Bourses est vouée à l'échec.
«Nous allons maintenant faire face à la réalité.»
Les autorités «n'ont pas réussi à recapitaliser les banques au point où elles peuvent prêter librement», souligne-t-il.
«Plutôt que de fournir l'énergie vitale qu'est le crédit, les banques détournent cette énergie pour leur propre profit.»
Cette situation ne permet donc pas à l'économie de produire autre chose qu'un rebond éphémère à court terme.
Le milliardaire de 78 ans conclut pour l'instant que la hausse boursière à laquelle nous avons assisté au cours des dernières semaines n'est qu'un rebond dans un marché baissier.
Oui, on ira plus bas, la crise boursière va encore durer 10 ans, et celle de la récession qui touche tout le monde, peut-être 20 ans. Pour ce qui est du crédit, pas d'accord, ce n'est pas l'énergie vitale. L'énergie vitale de l'économie c'est le bénéfice et le progrès du bien être. Dans notre monde "socialisé" où faire du profit est montré du doigt, on n'est pas prêt de s'en sortir. Quand je parle de profit, je ne parle pas du profit des multinationales, je parle du profit de PME et d'un tissus entrepreneurial qui donne du travail aux gens et crée une vrai richesse pour tout le monde
Et à condition que ce soit en effet "une vraie richesse pour tout le monde" : par exemple, plaçons-nous du point de vue des Chinois : ils ont été du côté des producteurs. Mais comme ils ont choisi de vendre la richesse produite à crédit (globalement, pour le pays) à des dépensiers (les Américains) qui seront incapables de rembourser leurs créances, en fin de compte, on peut dire que la richesse créée par les Chinois est presque aussi virtuelle que celle des américains... bon mais au moins ils ne sont pas surendettés