L'Angleterre, ce pays où les gangs portent plaintes contre leurs victimes pour racisme.
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C’est une histoire à dormir debout. Nigel Stringer, juge britannique, a été arrêté alors qu’il défendait sa famille contre un gang armé qui avait pris d’assaut son domicile situé près de Norwich, le 14 janvier dernier, puis détenu pendant trois heures, avant d’être visé par une enquête et accusé par la justice de son pays… d’agression raciste. Ses agresseurs, eux, ont été laissés libres par la police. L’homme de 67 ans, qui a été magistrat pendant 26 ans, a décidé depuis de se retirer pour engager des poursuites contre ses assaillants, rapporte le Dailymail.
La justice « coule dans mon sang », insiste Nigel Stringer, qui rappelle que son grand-père et ses parents ont aussi fait carrière dans la police. « Ils se retourneraient tous dans leurs tombes de savoir qu’à cause du politiquement correct moderne mon fils et moi avons été poussés hors de notre maison pour avoir défendu notre famille », ajoute-t-il. « En nous détenant, la police a laissé ma femme et mes filles sans protection tandis que certains membres du gang étaient toujours dans ou à proximité de notre jardin », dénonce même l’ancien juge, très remonté.
Son épouse Cindy, âgée de 55 ans, affirme quant à elle avoir été « effrayée » par l’incident. « Je vis maintenant dans une peur constante », confie-t-elle. Le 14 janvier, le couple et ses trois enfants de 22, 24 et 26 ans passent leur dimanche après-midi dans leur luxueuse maison, située à Morningthorpe, près de Norwich, dans l’est de l’Angleterre, quand trois voitures se garent à l’entrée et qu’un groupe d’hommes investit leur propriété.
Nigel Stringer compose alors aussitôt le 999, le numéro national d’urgence. « J’ai dit à l’opérateur que nous étions attaqués », raconte-t-il. « Je pouvais voir au moins trois hommes courir entre les arbres. L’un d’eux avait une arme qui ressemblait à une arbalète. Les autres avaient des barres de fer. » En voyant qu’un quatrième individu, doté apparemment d’une arme de poing, cognait contre la porte, le père de famille se décide finalement à intervenir.
Il saisit une crosse de hockey pour enfant et fait face à l’intrus, précise le journal britannique. « Mon fils m’a dit avoir vu une arme à feu », se souvient-il. « Je suis sorti et je n’ai pas arrêté de lui crier fortement de partir et que la police était en route. J’ai utilisé mes mains et la crosse pour l’éloigner de la maison. Il a continué à me frapper et à me donner des coups de pied. J’étais à ce moment-là contusionné, saignant et complètement épuisé », ajoute-t-il. Selon lui, l’incident pourrait être lié à un différend avec un locataire au sujet d’arriérés de loyer.
Le magistrat se rappelle aussi avoir été horrifié en découvrant quatre autres personnes, de l’autre côté d’une haie, pressant leur acolyte en hurlant : « Vas-y négro, cogne-le. » Il décide alors de les intimider. « Je n’avais plus de force, j’avais seulement ma voix et j’ai essayé de trouver les mots les plus choquants à crier, pensant que s’ils passaient cette haie, nous pourrions être tués, raconte-t-il. Il n’y avait personne pour nous sauver, nous étions seuls. »
« Utilisant leurs propres mots, j’ai crié “et si vous, les négros, venez dans mon jardin, putain, je vous frappe avec ça”. Je n’ai fait que renvoyer leurs propres mots. Je ne suis pas raciste », assure Nigel Stringer, selon qui, les individus ont fini par retourner à leur voiture. Quant à l’intrus restant, il a composé à son tour le 999, avant que la police n’arrive, pour se plaindre d’avoir été attaqué, de souffrir de nombreuses blessures et d’avoir même subi des attaques racistes.
Finalement, les policiers dépêchés sur place ont interpellé le juge et son fils, tous les deux suspectés… d’agression aggravée à caractère raciste, tandis que les hommes restés à l’entrée de la propriété ont été brièvement interrogés avant d’être... laissés libres. Selon M. Stringer, les agents ont ignoré leurs blessures et même prétendu que les intrus « n’avaient rien fait de mal ». Il affirme aussi avoir découvert plus tard une barre de fer et trois couteaux, rapporte le Dailymail.
Scandalisé d’apprendre après seulement quelques semaines que son dossier avait été classé par la justice, le magistrat britannique a désormais décidé d’engager des poursuites, et donc de quitter son poste. « Ceci devrait être un avertissement à tous les propriétaires que non seulement la police n’est pas en mesure de nous protéger, mais qu’elle arrêtera des propriétaires innocents qui se protègent, même contre un gang dangereux et armé », a-t-il prévenu, jeudi dernier. Un porte-parole de la police de Norfolk a lui précisé qu’un dossier a été soumis au procureur et que Nigel Stringer « reste sous le coup d’une enquête ».
Ces derniers mois, la justice et la police britanniques ont été critiquées à plusieurs reprises, accusées notamment de céder au politiquement correct. L’arrestation et la condamnation à 13 mois de prison, en mai, du journaliste nationaliste et fondateur de l'English Defence League, Tommy Robinson, alors qu’il couvrait à Leeds un procès supposé de prédateurs sexuels indo-pakistanais, avait suscité une avalanche de réactions. Enfin, en mars, le Mirror révélait le scandale de Telford, ville où un millier de jeunes filles, surtout blanches, ont été violées par des gangs pakistanais, pendant 40 ans, sous les yeux des autorités.
https://www.valeursactuelles.com/monde/ ... iste-96903L'histoire en VO:
https://www.thesun.co.uk/news/6662906/m ... ingthorpe/