A priori, on s'achemine vers la fin de la haute saison en immobilier sans véritable reprise; la gamelle, logiquement , est pour cet automne.

je le crie depuis septembre, mars avril 2010 !!!!!!

personnellement, j'en suis ravie!

En meme temps c'etait couru d'avance: j'ai acheté mon appart debut 2005 sur un prix negocié mi-2004. Fin 2007, j'ai vu des appartements identiques (meme copropriété) mis en vente pile poil 50% de plus que ce que j'ai payé...
Si une ascenssion exponentielle des prix sur un laps de temps court c'est pas le signe de l'arrivé imminente de la fin de la bulle...

yep, il est très peu probable que les salaires suivent ne serait-ce que la moitié de l'inflation "officielle" ...

Encore plus fort pour les gens patients, les petits génies qui nous gouvernet on eu une idée foudrouyante :



http://www.lefigaro.fr/immobilier/2009/ ... ement-.php

Cool

Pourquoi

C'est très simple : d'ici deux - trois ans, on achètera des maisons et des apparts pour des queues de cerises, mais en plus, ils auront déjà été éco-rénovés

Fred92

Pas d'accord avec tout ce que je lis...

En 2005 et 2006, on pouvait acheter une rue à Köln (Cologne) pour le prix d'une maison à Versailles. Mais tout dépend de quelle rue et de quelle maison.

On annonçait aussi que ça viendrait en France, les queues de cerise.

En immobilier, ce qui compte c'est l'emplacement. Il y a correction, certes, mais pas catastrophe.

Et les sales emplacements, les sales quartiers baissent davantage.
Mais le couple friqué de 35-40-45 ans qui veut que ses mômes aillent au Lycée Hoche de Versailles, il va payer l'emplacement, à Versailles itself, ou dans les petites villes environnantes. Et plein pot.

Là où il fallait 6 sem pour vendre un appart., il en faut 15 à 20. Et de 12 pour un pavillon, on est passé à 30 en RP Ouest.
Les affaires inférieures à 500 000 Roros se font toujours, mais moins vite.
C'est un peu le désert pour les biens sup à 500 000.
Les gros acquéreurs sont aux abonnés absents...
PARCE QUE les vendeurs ne sont pas forcément pressés. Et savent que, même si ça baisse encore pendant 2, 3 ou 4 ans, ça retartira ensuite.
A Neuilly et à Paris, 9°, 11°, 12° arr. (que je connais un peu), la grosse baisse est sur les biens de m...
Pas de baisse pour les biens de bonne qualité.

Davantage de baisse en Hte-Loire ou en Dordogne (bp d'Angl. rentrent cchez eux) qu'à Neuilly s/ Seine.

Je rejoins un peu Numismedaill
Le patrimoine financier (donc hors immobilier) des particuliers français s'élève en 2008 à plus de 3000 milliards d'euro (assurances vie pour un tiers, livrets, obligations, actions). Il y a donc beaucoup d'argent prêt à s'investir sans que le recours massif au crédit soit nécessaire. Simplement l'immobilier n'est plus un placement rentable depuis longtemps (dans les 3% brut).

Je ne pense pas de l'autre coté que les vendeurs aient tous le couteau sous la gorge comme c'est le cas aux US ou en Angleterre. Donc il n'y a pas d'urgence à la vente.

On risque donc de voir une régionalisation de la baisse: effondrement dans toutes les régions où c'était très bas avant la bulle car il n'y avait pas d'acheteur français, effondrement là où les économies locales vont être sinistrées, et bien meilleure résistance là où l'activité économique et la démographie alimenteront un marché. (présence d'acheteurs occupants et d'investisseurs).
Typiquement les biens de qualité en région parisienne.
En gros les biens à vendre à Versailles ne sont peut être pas trop éloignés des maxima du tunnel de frigit Versaillais.

Si, de plus, l'inflation repart l'assurance vie anciens contrats va rapidement être moins rentable que le placement immobilier. Le rendement de l'assurance vie est "collé" pour de nombreuses années au taux de 4% environ et ne remontera que très lentement. (de même que les taux avaient baissés beaucoup moins vite que l'inflation il y a quelques années).
Les loyers, eux, seront indexés plus ou moins sur l'inflation. Il y aura donc un shift d'une partie des mille milliards d'euros actuellement detenus en AV vers l'immobilier. Ca peut faire quelques munitions.

A titre perso je sauterai sûrement le pas à -20%,-25% par rapport aux prix "hauts de bulle" dans le coin que je vise (cela remettra les rendements de loyer à 4% net), idéalement en empruntant avant que l'inflation ne démarre.

@scrooge Je ne connais pas le tunnel de frigit... Mais d'autres grottes humides...
Si frigit est sympa et "ouverte à toutes propositions", présente-la moi.

Le reste j'ai compris.

Oui et non.

Je m'explique :

- Oui, les apparts merdiques du 9-3 qui se sont vendus une fortune ne vaudront quasiment plus rien. Les gens achetaient là-bas faute de pouvoir acheter ailleurs. Les nouveaux primo-accédents qui vont pouvoir acheter moins cher ailleurs ne vont pas se priver de le faire.

- Non, la baisse ne sera pas homogène. L'avenue Foch perdra probablement moins que la banlieue de Béthunes.

Néanmoins, attention : si vous allez sur le site de la chambre des notaires de l'Ile de France, vous constaterez que la bulle de 91 a impacté tous les arrodissements parisiens (le 7ème comme le 19ème). La chute moyenne a été de 40 %.
Les écarts entre arrondissements (min et max) n'étaient pas de plus de 10 % (si ma mémoire est bonne).

Quant aux vendeurs "non pressés", on estime qu'une vente sur 3 est "forcée" : divorce, succession, mutation, ... et prêt relais. Je doute fort que ce qui se vendait 500 KEUR en 2006 à Versailles (ou ailleurs) continue de se vendre le même prix en 2010.

Fred92