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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 17 Mar 2016 20:29 
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Inscrit le: 30 Déc 2010 23:28
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silverculteur a écrit:

En gros, le gars explique que l'assurance vie sur fond Euros fait courir le même risque à son détenteur que les SICAV monétaires des années 90.


Quel était le risque de ces SICAV ? Je demande cela parce qu'en cinq ans j'ai gagné cinquante pour cent sans rien foutre...


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 05 Juil 2016 13:18 
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Inscrit le: 26 Mar 2010 22:57
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Suite du feuilleton ...

je rapatrie ce post qui était noyé dans la revue de presse

viewtopic.php?f=14&t=15741&p=304513&hilit=assurance+vie#p304513

Citer:
Le piège de l’assurance-vie va bientôt se refermer
[Philippe Herlin]
Philippe Herlin Chercheur en finance / Membre de l'équipe éditoriale de Goldbroker.com

Chercheur en finance et docteur en économie du Conservatoire National des Arts et Métiers à Paris. Adepte des penseurs du risque extrême comme Benoît Mandelbrot et Nassim Taleb, ainsi que de l’école autrichienne, il apporte son regard sur la crise actuelle, celle de la zone euro, des dettes publiques, du système bancaire. Auteur d’un livre de référence sur l’or (L’or un placement d’avenir, Eyrolles), il souhaite lui voir jouer un rôle croissant dans nos économies, jusqu’à sa remonétisation pleine et entière.



Mes articles
Publié le 28 avr. 2016

Sur le premier trimestre, l’assurance-vie en France affiche une belle progression puisque l’encours total a augmenté de 7,8 milliards d’euros, pour atteindre le chiffre de 1.588,6 milliards d'euros. Cet afflux provient surtout du Livret A, qui offre une piètre rémunération de 0,75% tandis que, sur 2015, l’assurance-vie a affiché un rendement moyen de 2,3%, nettement au-dessus de l'inflation. Alors voici le nouvel eldorado, le placement idéal pour les années qui viennent ?

Pas si vite. D’où vient cet attrayant rendement de 2,3% ? D’un passé désormais révolu. Les sociétés d’assurance détiennent en permanence un stock de bons du Trésor, et ceux émis il y a plusieurs années offraient des taux d’intérêts significatifs. Mais au fur et à mesure qu’il faut renouveler ce stock afin de remplacer les bons venant à échéance, que voient les assureurs ? Des obligations souveraines, en France ou ailleurs en Europe, qui offrent des taux nuls, négatifs ou très faiblement positifs. La France emprunte jusqu’à 7 ans à des taux négatifs, et acquérir une obligation émise sur 15 ans ne rapportera que 1% l’an, soit tout juste de quoi payer les salaires et les frais de structure de l’assureur, et de verser un euro symbolique aux souscripteurs.

Voici le résultat de la politique d’argent facile de la Banque Centrale Européenne, qui a mis son taux directeur à zéro et qui fait tourner la planche à billets à hauteur de 80 milliards d’euros par mois, pour racheter des obligations souveraines. Cet afflux de liquidités écrase la courbe des taux sur toutes les échéances. La BCE souhaite ainsi relancer l’activité économique par un crédit bon marché, sans comprendre que ce sont d’abord les débouchés qui incitent une entreprise à investir. Au Japon, aux États-Unis, en Europe, les banques centrales persistent dans la même erreur, mais remonter les taux ferait éclater la bulle obligataire et provoquerait une crise pire que celle de 2008. Le demi-tour est impossible, les taux zéro et négatifs sont là pour longtemps…

En Allemagne l’écrasement de la courbe des taux a précédé celui de la France et les détenteurs d’assurance-vie doivent se contenter de moins de 2% de rendement annuel, en baisse constante, ce qui provoque la grogne des retraités. Ailleurs, suivant la même logique, les systèmes de retraites par capitalisation sont touchés de plein fouet par cette maladie des taux anémiques. Aux États-Unis, depuis une législation ratifiée par le Congrès en 2014, les caisses de retraite sont autorisées à baisser le montant de leurs versements si leur solvabilité est mise en danger. Plusieurs ont commencé à le faire, entraînant de sérieuses déconvenues pour les retraités qui comptaient sur le niveau de revenu initialement prévu dans leur contrat. Berlin a fait passer une loi comparable pour l’assurance-vie. Ce sera sans doute bientôt le cas en France…

L’assurance-vie, et plus généralement les placements en obligations d’Etat, deviennent un gigantesque piège en train se renfermer sur ceux qui pensaient garantir ainsi leur retraite. Au-delà d’un rendement qui tend vers zéro, c’est la survie même des caisses de retraites et des assureurs qui se posera quand les souscripteurs quitteront en masse un placement devenu totalement inefficient. Cependant, après avoir permis une baisse unilatérale de leurs versements, il ne serait pas étonnant que les Etats limitent drastiquement les sorties en capital, quand bien même les taux servis seraient négatifs, de façon à empêcher la faillite des assureurs. Le piège serait alors complètement refermé.

La reproduction, intégrale ou partielle, est autorisée dès lors que "GoldBroker.fr tous droits réservés" est mentionné accompagné d'un lien vers cette page.

https://www.goldbroker.fr/actualites/pi ... fermer-949


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 05 Juil 2016 13:21 
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Inscrit le: 26 Mar 2010 22:57
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et je complète puisque les amendements relatifs aux assurances vies sont en cours de discussion au sénat (examen de la loi SAPIN2 depuis hier)

ça commence de plus en plus à paniquer sur les AV, entre chute des rendements, risques de liquidité et contraintes ....
Citer:
Les 3 menaces qui pèsent sur votre contrat d'assurance-vie
Marie-Christine Sonkin / Chef du service Patrimoine | Le 01/07 à 07:00

image: http://patrimoine.lesechos.fr/medias/20 ... 0x444p.jpg
Les 3 menaces pèsent contrat d'assurance-vie

Image


Rendements faibles, risques sur le capital garanti, moindre liquidité, choix de supports réduits à la portion congrue ... Les nuages s'accumulent sur l'assurance-vie.

Sale temps pour l'assurance-vie. La baisse inéluctable des taux bouleverse un système qui a pourtant prouvé sa solidité depuis des décennies. Plusieurs menaces pèsent sur nos contrats à plus ou moins long terme. Décryptage.

Chute des rendements

Facts & Figures, cabinet de conseil en stratégie et en management spécialisé sur le secteur de l'assurance, anticipe pour 2016 un taux moyen (net de frais et brut de prélèvements sociaux) de 1,95 %. « Un tel niveau de taux servi resterait encore extrêmement élevé pour un placement sans risque pour l'épargnant, précise le cabinet dans son dernier baromètre de l'épargne-vie individuelle. L'inertie de rendement des fonds en€se retourne contre eux en incitant les épargnants à continuer à y investir. »

Et c'est là que le piège se referme. Les investisseurs acceptent ce rendement très bas car, en contrepartie de cette faible rémunération, ils accèdent au Graal des épargnants français : la sécurité. Sur les fonds en euros, le capital est garanti (lire encadré). Mais cette garantie est relative. D'une part, elle ne porte que sur le rendement facial et pas sur le rendement réel (inflation déduite). Mais surtout, cette garantie porte sur une participation aux bénéfices après prélèvement des frais. En moyenne, ils tournent autour de 0,6 % pour les fonds en euros. Même en imaginant des frais d'entrée nuls, il suffirait que les rendements soient inférieurs à 0,6 % pour que les fonds en€ne rapportent plus rien, voire passent en territoire négatif. Ce n'est pas impossible. Depuis le Brexit, le rendement de l'OAT 10 ans a plongé à 0,23 % au 29 juin. Le risque diffère en fonction des contrats. « Dans la plupart d'entre eux, il est prévu que les frais soient prélevés après avoir déterminé la participation aux bénéfices revenant à l'assuré. Ce qui, au pire, rendrait le résultat nul. Mais plusieurs sociétés ont déjà prévu de prélever les frais de gestion en amont de cette distribution. Ce qui permettrait aux compagnies de piocher le cas échéant dans l'épargne des assurés, explique Nicolas Peycru, conseiller en gestion de patrimoine. Les compagnies qui distribuent des contrats collectifs [par l'intermédiaire d'un distributeur personne morale] peuvent d'ailleurs modifier les conditions générales des contrats en ce sens sans avoir à demander l'avis du souscripteur final. Plusieurs d'entre elles auraient déjà procédé à cette modification. Ce n'est pas le cas pour les contrats souscrits individuellement, où l'accord de l'assuré est nécessaire. »

Doutes sur la liquidité

Le contexte est tellement compliqué que le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), dans un communiqué du 13 juin dernier, tire la sonnette d'alarme. « Le HCSF estime que l'ajustement à la baisse des rémunérations des contrats d'assurance-vie intervenu en 2015 a été insuffisant au regard des circonstances macroéconomiques et financières actuelles et, en particulier, des rendements prévisibles des actifs sous-jacents. Il rappelle la nécessité de poursuivre la mise en adéquation des rendements des produits d'épargne avec l'environnement financier actuel et la prudence qui doit présider à leur détermination pour garantir la solidité des acteurs. »

En outre, en cas de remontée des taux, une menace pèse sur les assureurs. La plupart des contrats prévoient des retraits libres. Si les taux viennent à remonter, l'énorme inertie des fonds en€ne permettra pas aux compagnies à la tête de paquebots, c'est-à-dire d'énormes portefeuilles obligataires à taux faibles, de servir rapidement des rendements compétitifs. Il sera alors très tentant pour les assurés de quitter le navire pour placer leur épargne sur des supports plus rémunérateurs.

A grande échelle, cette réaction pourrait mettre en péril l'équilibre financier des assureurs. Pour prévenir ce danger, un amendement à la loi Sapin 2 prévoit la possibilité de « suspendre, retarder ou limiter, pour tout ou partie du portefeuille, le paiement des valeurs de rachat, la faculté d'arbitrages ou le versement d'avances sur contrat ». En outre, le HCR pourrait, en cas de nécessité, « suspendre ou restreindre temporairement la libre disposition de tout ou partie des actifs ».

Des dispositions qui signeraient la fin de la liquidité de nos contrats, une de leur qualité essentielle.

Fin de l'architecture ouverte ?

Autre grande qualité de nombreux contrats multisupport : leur architecture ouverte. Ils offrent un très grand choix de fonds, sicav, SCPI, SCI... de quoi bâtir des produits sur mesure, adaptés à la situation de chacun. Mais cette belle liberté pourrait être mise à mal par la nouvelle réglementation européenne sur les documents d'information clefs relatifs aux produits d'investissement de détail, dite « PRIIPs » (Packaged retail and insurance-based investment products). « Jusqu'à présent, explique Sonia Fendler, présidente d'Expert & Finance et membre du comex de Generali France, l'obligation était de fournir le document d'informations clefs pour l'investisseur (DICI) pour les seules unités de comptes souscrites par l'assuré. Avec les PRIIPs, il faudra fournir avant la souscription des documents sur toutes les UC, que l'assuré les choisisse ou non », regrette-t-elle.

Sur 4 pages, sera entassée une foule d'informations et de simulations intégrant plusieurs scénarios, favorables ou défavorables et le calcul de niveaux de risque intégrant le risque de l'UC et le risque crédit de l'assureur. « Pour le contrat Himalia par exemple, il faudra fournir un document de 1.600 pages ! Il sera impossible de s'y retrouver pour l'assuré et la comparaison entre contrats deviendra très difficile. En outre, cette nouvelle obligation renchérira les frais de gestion. La solution serait alors de réduire de façon drastique le nombre de supports proposés, d'autant qu'il faut prévoir l'enrichissement futur chaque année, ce qui mettrait à mal l'architecture ouverte de nombreux contrats », déplore Sonia Fendler.

La nouvelle réglementation doit entrer en vigueur le 1er janvier 2017.
Marie-Christine Sonkin, Les Echos
Les 3 contrats types

Les fonds en€à capital garanti. C'est l'assureur qui assume le risque de la volatilité des marchés et les gains engrangés chaque année sont définitivement acquis. C'est ce qu'on appelle l'effet de cliquet.
Les multisupports. Ils offrent généralement un fonds en€et des unités de compte ou UC (sicav, FCP, parts de SCPI ou de SCI) dont la valeur varie à la hausse ou à la baisse. Leur rendement potentiel est supérieur à celui de fonds en euros, mais les UC peuvent engendrer des pertes en capital.
Les contrats eurocroissance. Ils peuvent comporter des fonds en euros, des UC et des fonds eurocroissance. Ces fonds garantissent en totalité ou en partie le capital, mais seulement à une échéance d'au moins 8 ans. Avant cette échéance, l'épargnant peut retirer de l'argent mais ils ne bénéficient alors pas de cette garantie. Leur succès est très mitigé.



En savoir plus sur http://patrimoine.lesechos.fr/assurance ... GLlm4jr.99


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 05 Juil 2016 16:01 
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silvermath a écrit:
et je complète puisque les amendements relatifs aux assurances vies sont en cours de discussion au sénat (examen de la loi SAPIN2 depuis hier)
ça commence de plus en plus à paniquer sur les AV, entre chute des rendements, risques de liquidité et contraintes ....

Brexit: Aviva gèle un fonds immobilier face à d'importantes demandes de retraits
http://www.romandie.com/news/Brexit-Avi ... 717818.rom
Citer:
les investisseurs craignent un retournement du marché immobilier britannique


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 26 Aoû 2016 11:22 
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les moutons foncent dans le ravin.......

http://www.lesechos.fr/finance-marches/ ... 022854.php

Citer:
En période de taux bas, les Français plébiscitent l'assurance-vie
Edouard Lederer Le 26/08 à 06:00
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En période taux bas, Français plébiscitent l'assurance-vie En période de taux bas, les Français plébiscitent l'assurance-vie
La collecte nette de l'assurance-vie a atteint 3,4 milliards d'euros en juillet, un niveau inédit depuis un an.
Cette performance ne fait pas forcément les affaires des assureurs, fortement contraints par les taux faibles.

Le mois de juillet est souvent porteur pour l'assurance-vie, et l'année 2016 ne fait pas exception. Avec une collecte nette positive (cotisations moins prestations versées) de 3,4 milliards d'euros le mois dernier, le placement préféré des Français a signé sa plus solide performance depuis juillet 2015, selon les chiffres publiés jeudi par la Fédération française de l'assurance (FFA). Sur un plan arithmétique, les épargnants ont cotisé autant - voire un peu plus - que les mois précédents (12,3 milliards d'euros déposés) mais ont surtout limité le montant de leurs retraits, à 8,9 milliards d'euros, un niveau inédit depuis novembre 2015. Ainsi, « la collecte nette cumulée sur les sept premiers mois de l'année 2016 est de 15,3 milliards d'euros. Sur la même période, on était à 14,6 milliards d'euros en 2014 et à 14,9 milliards en 2015 », souligne Cyrille Chartier-Kastler du cabinet Facts & Figures. Non seulement l'attractivité de l'assurance-vie reste entière, mais elle se renforce.

Mais cette apparente bonne nouvelle ne fait pas forcément les affaires des assureurs. Ces cotisations atterrissent en grande majorité dans les fonds en euros garantis de l'assurance-vie. Ces derniers attirent les épargnants par leurs rendements relativement attractifs, compte tenu de l'environnement de taux faibles.
Sortir de l'impasse

Dans une ère de glaciation des taux - proches de zéro, voire négatifs pour certains - ces nouveaux flux de collecte viennent diluer la performance de ces fonds. Surtout, les taux bas écrasent les marges des compagnies. Les fonds euros étant composés d'abord d'obligations, les assureurs doivent à présent remplacer les coupons arrivant à échéance par de nouveaux titres qui ne rapportent plus grand-chose.

Pour sortir de cette impasse, les assureurs tentent d'orienter leurs clients vers des contrats dits en « unités de compte » (UC), plus risqués mais potentiellement mieux rémunérés. Pour l'assureur, ces derniers sont moins consommateurs en fonds propres et mieux margés. Mais « les efforts très importants déployés par les assureurs pour faire monter le taux d'UC dans la collecte donnent des résultats mitigés à ce stade. On est en baisse par rapport à 2015 », relève Cyrille Chartier-Kastler. De fait, le taux d'UC atteint 18,9 % sur les sept premiers mois de l'année en 2016, contre 20,7 % sur la même période en 2015.

Autre levier possible : rendre les fonds en euros moins attractifs. Les assureurs se sont déjà montrés un peu moins généreux ces dernières années, le rendement moyen s'élevant à 2,30 % en moyenne en 2015. Mais la pression se fait de plus en plus forte à mesure que la période de taux faibles se prolonge. « Il est désormais probable que les demandes de forte baisse des rendements 2016 formulées par le Haut Conseil de stabilité financière et reprises dans la loi Sapin soient "cette fois-ci" entendues », estime Cyrille Chartier-Kastler.

En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marches/ ... MJPmdYH.99


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 14 Sep 2016 14:21 
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SOURCE philippe HERLIN


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 26 Sep 2016 18:07 
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Heureusement que certains suivent ...


http://chevallier.biz/2016/09/l%E2%80%9 ... et-crises/

Citer:
26 septembre 2016 3
L’article 21 bis de la loi Sapin 2 : les taux létaux, arnaques et crises
Rédigé par jp-chevallier dans la rubrique Europe

Des taux négatifs, c’est impensable, inimaginable, inconcevable ; ça n’existe pas… mais depuis les turbulences financières de 2008, ce qui était impensable, inimaginable, inconcevable, peut se produire comme l’a fort justement dit Jean-Claude Le Tricheur, ce qui est bien la seule déclaration intelligente qu’il ait faite…

Les taux sont maintenant massivement négatifs pour des bons de Trésors de référence dans la vieille Europe continentale (quasiment jusqu’au 30 ans pour les petits Suisses !) et au Japon.

C’est là l’objet d’un débat théorique et historique de la plus haute importance pour les économistes mais ces taux négatifs ont aussi des conséquences pratiques très importantes, inattendues et plus ou moins occultées, d’abord pour les millions de personnes en France qui ont souscrit des contrats d’assurance-vie dits en euros, et par effet dominos, pour l’avenir de la zone euro comme le montre… l’article 21 bis de la loi Sapin 2 !

En effet, ces placements dits de pères de famille que sont les contrats d’assurance-vie en euros fonctionnent selon les modalités suivantes : les dépôts des épargnants sont investis en bons du Trésor par leur compagnie d’assurance ou leur banque qui garantissent le capital apporté avec des intérêts faibles mais normaux dans la mesure où les risques de ce type de placement sont considérés habituellement comme étant nuls.

Ainsi, par contrat, les épargnants qui ont placé par exemple un capital accumulé de 100 000 euros sont assurés de récupérer à l’avenir quand bon leur semblera cette somme quoi qu’il arrive en bénéficiant d’intérêts faibles mais encore attractifs de… 2,3 % (l’an dernier en moyenne) ce qui est quand même anormal pour des placements à taux maintenant négatifs…

Il apparait là clairement une première arnaque des intermédiaires financiers (banques et compagnies d’assurance) qui n’acquièrent pas en réalité sur le marché et au prix du marché les bons du Trésor qu’ils mettent sur le compte de leurs clients car ils portent sur ces comptes des bons qu’ils ont acquis précédemment à des prix inférieurs à ceux qui sont communiqués à leurs clients ! … mais ils leur font quand même (un peu) bénéficier de cette supercherie en leur accordant un taux d’intérêt évidemment positif pour les attirer sur ce produit financier rémunérateurs pour eux !

C’est là une arnaque subtile et rentable mais dangereuse car en cas de hausse importante des taux, tout ce dispositif devient létal.
En effet, si les taux augmentent, les prix des contrats (c’est-à-dire de ces bons du Trésor) plongeront.
Par contrat, l’assureur-vie sera alors obligé d’en supporter le coût.

En pareilles circonstances, des fonds de couverture (hedge funds) peuvent reprendre ces produits toxiques une fois titrisés à… 20 % de leur valeur faciale, soit une perte de l’ordre de 80 % pour l’assureur !
Comme le total des placements en assurances-vie en euros françaises est de l’ordre de 1 300 milliards d’euros, la perte potentielle peut se monter aux alentours de… 1 000 milliards pour les assureurs !

Ce serait alors la crise systémique : banques et compagnies d’assurance sont potentiellement en risque de faillite, ce qui serait dramatique pour la France, pour tous les Français avec même de graves conséquences ailleurs dans le monde.

Ce ne sont pas là des élucubrations dénuées de tout fondement comme les rumeurs qui circulent souvent sur le web comme le montre l’article 21 bis de la loi Sapin 2 qui prévoit que dans un tel cas, les assureurs-vie pourraient être obligés de… ne pas rembourser leurs assurés pour leur éviter la faillite ! … cette disposition étant imposée pour une période renouvelable de 3 mois, donc sans limite !

C’est incroyable mais vrai.
Seuls quelques personnes bien informées ont bien et vite compris l’importance de cet article, dont les députés Charles de Courson (UDI) et Marie-Christine Dalloz (LR) qui a déclaré : cet amendement me terrorise !

Cet article 21 bis de la loi Sapin 2 est effectivement effarant car il prévoit froidement la spoliation des épargnants pour sauver les banksters et leurs homologues assureurs qui proposent encore en toute liberté de tels produits qu’ils savent être toxiques.
Bernard Madoff (condamné à 150 ans de prison !) est un petit escroc minable et même la crise des sub-prime aura été mineure par rapport à cette arnaque monumentale sur l’assurance-vie française.

Cet article 21 bis de la loi Sapin 2 est même fortement critiqué par les assureurs-vie eux-mêmes car il révèle et officialise leur arnaque et leur fragilité qu’ils voudraient rester cachées à leurs clients.
En effet, tant que rien ne se passe, si personne ne connait ces risques, tout va bien mais si ça sent le Sapin, alors tout risque de sauter !

Dans une telle situation de taux bas létaux, qu’auraient dû faire les Zautorités ?

Depuis que Montesquieu a édicté le principe de la séparation des pouvoirs qui est à la base de tout pays démocratique, ce sont les membres élus du Parlement qui devraient élaborer les lois qui doivent permettre à tout le monde de vivre normalement, l’Etat, c’est-à-dire le pouvoir exécutif dirigé par le gouvernement devant faire respecter ces lois en traduisant les personnes qui ne les respectent pas devant les tribunaux qui doivent les condamner (en application de ces lois).

A partir du moment où les taux baissaient anormalement et qu’un risque systémique pouvait se présenter sur les assurances-vie en euros, les parlementaires auraient dû prendre l’initiative de voter une loi pour les interdire et pour sanctionner les assureurs (de peines de prison et d’amendes) qui ne la respecteraient pas de façon à défendre les intérêts de leurs électeurs et de la nation.
Or, actuellement, pour pasticher les Shadocks, il n’y a pas de condamnés car il n’y a pas de délits ni de crimes prévus par des lois pour ces produits dangereux que sont les assurances-vie en euros !

Il s’agit là d’un scandale monumental. Les informations existent sur ce sujet, officiellement même, consultables sur les sites de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Rares sont les articles qui y sont consacrés sur internet et rien dans les merdias, évidemment, sauf un article édifiant du Canard Enchainé du 14 septembre 2016,

Document 1 :

Donc, pour l’instant, tout va bien : presque personne n’est au courant de ce risque systémique.
Le Krach obligataire ne s’est pas produit.
Qu’en sera-t-il à l’avenir ?
C’est-à-dire, quid de l’évolution des taux ?

Si l’on en croit le Sapin, les taux vont remonter (la distribution des cadeaux de Noël est déjà prévue pour les assureurs), d’abord parce qu’en matière financière et économique, rien n’est stable : après une période de taux anormalement bas devrait succéder une phase de remontée des taux à des niveaux normaux en suivant en quelque sorte des cycles selon les leçons de tous les professeurs d’économie et en particulier ceux de l’ENA.

C’est comme la courbe du chômage qui doit s’inverser de toute façon… un jour !
Mais pas d’bol, elle s’inverse pas !

Ce type de raisonnement mécaniciste est contestable car il ne prend pas en considération la cause réelle de la baisse anormale des taux qu’est l’hypertrophie de la masse monétaire et en particulier de l’agrégat M1, ce qui s’observe dans la vieille Europe continentale et au Japon qui constitue une antériorité de référence.

En effet, au Japon, la baisse des taux est continue et anormalement basse (c’est-à-dire sous la barre des 3 %) depuis 1996 (c’est-à-dire depuis une vingtaine d’années déjà) et en territoire négatif depuis le début 2016…

Document 2 :

… ce qui s’accompagne logiquement d’un taux de croissance qui est tombé de 1 % à quasiment 0 %…

Document 3 :

… ce qui est en concordance avec l’hypertrophie de l’agrégat M1 qui est durable… tant que les autorités n’auront pas fait éclater cette bulle monétaire,

Document 4 :

Donc, si tout se passe comme au Japon, la vieille Europe continentale (dont la France) est condamnée à conserver des taux bas accompagnés d’une croissance du PIB quasiment nulle pendant au moins une vingtaine d’années, ce qui est en concordance avec la pentification des courbes des taux !
Dans ces conditions, les risques systémiques liés à l’assurance-vie en euros sont inexistants et les assureurs-vie ont raison de s’opposer aux projets funestes du Sapin qui risquent de provoquer une panique de la part des assurés qui seraient amenés à sortir intempestivement de leurs contrats, ce qui provoquerait alors le Krach obligataire redouté qui aurait pu être évitable.

Ce premier scénario optimiste (pas de hausse des taux dans les décennies à venir) peut aussi conduire à une accentuation de la crise larvée car les Européens du continent risquent de ne pas supporter encore longtemps cette absence de croissance qui s’accompagne d’un chômage important, surtout chez les jeunes dans ces cochons de pays du Club Med.
Un éclatement de la zone euro ou des troubles sociaux (ou politiques en liaison avec la présence en Europe de millions de musulmans dont certains sont très dangereux) sont possibles.
Dans ce cas, un ou des Krachs obligataires pourraient se produire dans un ou plusieurs pays dont la France, ce qui aboutirait à la faillite du système financier (banques et assureurs) en particulier à cause de ces assurances-vie en euros.

Par ailleurs, les rendements des bons du Trésor vont remonter aux Etats-Unis, ce qui peut s’accompagner d’une accentuation de l’€-crise causée par les écarts de taux pouvant conduire à des crises systémiques ou au contraire à une remontée des taux européens qui provoquerait alors un Krach obligataire à cause là encore de ces assurances-vie en euros !

Le problème des assurances-vie en euros françaises, en particulier via cet article 21 bis de la loi Sapin 2 peut déclencher une chute de dominos incontrôlable dans tous ces cas de figure.
La probabilité d’une issue heureuse des crises qui se développent dans la vieille Europe continentale est quasiment nulle car leurs causes profondes, à savoir l’hypertrophie de l’agrégat monétaire M1 ne peut conduire qu’à des dommages considérables.
Les seules inconnues en sont les modalités et les échéances.

Un candidat à l’élection présidentielle déclarait que son « véritable adversaire n’a pas de nom, pas de visage, pas de parti, qu’il ne présentera jamais sa candidature, et pourtant il gouverne (…), c’est le monde de la finance« .
Dans cette affaire franco-française, le plus choquant est que c’est un ministre parmi les plus fidèles de ce Président une fois élu qui propose en catimini un amendement à une loi, d’une part pour spolier les épargnants et d’autre part pour sauver les pires banksters et leurs acolytes en les laissant s’enrichir en vendant des produits qu’ils savent être toxiques et en les protégeant de toutes poursuites.

Ils profitent honteusement de l’aléa moral qui consiste à vendre des produits hautement toxiques en sachant très bien que l’Etat (c’est-à-dire les hommes politiques qui sont au gouvernement) viendra à leur secours pour éviter leur propre faillite qu’ils auront ainsi provoquée car ces faillites menaceraient de créer une crise systémique en France.

Cliquer ici pour lire le point sur l’article 21 bis de la loi Sapin 2 par LegiFrance,
Cliquer ici pour lire le compte rendu des débats à l’Assemblée Nationale du 24 mai 2016 sur l’article 21 bis de la loi Sapin 2,
Cliquer ici pour lire le compte rendu des débats de la commission mixte paritaire du 14 septembre 2016 sur l’article 21 bis de la loi Sapin 2,
Cliquer ici pour lire le compte rendu des derniers débats sur l’article 21 bis de la loi Sapin 2 publié le 22 septembre par le site Le Blog Patrimoine,


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 01 Oct 2016 12:41 
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L’article 21 bis de la loi Sapin 2 : les taux létaux, arnaques et crises... (suite)
Par jp-chevallier - 30 septembre 2016

Un petit rappel s’impose au sujet de cet article 21 bis de la loi Sapin 2…

D’après les informations concordantes reprises en particulier lors des derniers débats à l’Assemblée Nationale le jeudi 29 septembre, 15 millions de contrats d’assurance-vie en euros ont été souscrits en France pour un total supérieur à 1 500 milliards d’euros, soit en moyenne 100 000 euros par contrat, par l’intermédiaire d’établissements financiers (banques, compagnies d’assurances et autres) qui investissent cet argent en bons du Trésor qui étaient des placements réputés sûrs, sans risques, dits de pères de famille, dont les rendements atteignent maintenant des plus bas historiques, en territoire négatif même jusqu’au 9 ans pour la France, ce qui correspond à des plus hauts historiques pour leur prix d’acquisition.

Or, si les rendements de ces bons du Trésor augmentent dans un avenir prévisible, les prix des contrats vont plonger.
En pareilles circonstances, des fonds de couverture (hedge funds) les reprennent habituellement à 20 % de leur valeur faciale, ce qui fait une perte potentielle de l’ordre de… 1 000 milliards d’euros pour les établissements financiers si leurs clients qui ont souscrit ces contrats d’assurances-vie en demandent le remboursement, ce qui est leur droit, en particulier pour bénéficier de la hausse de ces rendements.

Les établissements financiers ayant acquis ces bons du Trésor ne pourraient alors pas pouvoir supporter de telles pertes potentielles de l’ordre de 1 000 milliards d’euros.

La logique et la morale auraient dû conduire à condamner les personnes qui étaient au courant de ces risques et qui auraient dû ne pas proposer de tels produits, à savoir les dirigeants de ces intermédiaires financiers, ainsi que les membres des autorités financières qui n’ont pas effectué correctement leur travail de surveillance et de prévention.

Or, il n’en est rien : pour éviter la faillite à ces établissements financiers, les grosses têtes socialistes au pouvoir ont eu l’idée de donner au gouvernement (via le Haut Conseil de Stabilité Financière, HCSF) la possibilité de leur interdire de rembourser les personnes qui ont souscrit ces contrats d’assurance-vie en euros pendant une période de 3 mois… renouvelable, c’est-à-dire de ne pas les rembourser, faisant ainsi supporter les pertes aux épargnants (a priori non professionnels en matière financière) qui ignoraient l’existence de ces risques.

C’est là l’objet de cet article 21 bis de la loi Sapin 2 qui est une solution totalement inadmissible et injuste car les dirigeants de ces établissements financiers savaient très bien qu’ils vendaient (et qu’ils continuent à vendre) des produits financiers dits toxiques, c’est-à-dire qui risquent de générer des pertes considérables qu’ils ne pourraient pas supporter et pire, qui risqueraient de créer une crise systémique, c’est-à-dire un effondrement de tout le système financier français et de l’économie française, avec des répercussions considérables ailleurs dans le monde, ce qui serait pire que la crise dite des sub-prime.

Dans une telle situation, les titulaires de ces 15 millions de contrats d’assurance-vie auraient dû défendre énergiquement leurs intérêts selon les bonnes méthodes françaises en manifestant par exemple, ce qui aurait dû faire une trentaine de millions de protestataires dans les rues exigeant l’adoption de lois condamnant les banksters et leurs homologues en assurances-vie pour qu’ils puissent être condamnés à de longues peines de prison, en faisant supporter les pertes potentielles par les établissements financiers coupables, et en interdisant la promotion de tels produits financiers.

Tous les médias auraient dû traiter abondamment ce sujet.
Les hommes politiques auraient dû sauter sur ce thème pour défendre les intérêts de leurs électeurs.

Or il n’en est rien. Silence radio de toutes parts.
Tous les Parlementaires défendent les intérêts des banksters et de leurs acolytes sauf un : Pierre Lellouche qui s’est vivement opposé à l’adoption de cet article 21 bis de la loi Sapin 2.
Il a déclaré entre autres en s’adressant aux socialistes et en particulier au Sapin :

Ce que vous voulez faire est immoral. C’est immoral particulièrement venant de personnes qui ont été élues en indiquant au monde entier que leur ennemi c’était la finance. […]
Or, aujourd’hui, cet ennemi, vous le défendez au détriment des petits épargnants. Voilà le résultat de votre politique ! Je connais sûrement aussi bien que vous, monsieur le ministre, les risques systémiques que vous évoquez sur le plan international. Mais je connais aussi les fautes et les turpitudes de certains établissements financiers qui ont procédé à une titrisation excessive. Il n’y a aucune raison que Main Street paie pour Wall Street, que les grands établissements financiers qui ont fait des erreurs soient financés par les épargnants. […]
Monsieur le ministre, je suis extrêmement gêné par cette proposition. Je lui trouve en effet, surtout émanant d’une majorité de gauche, un caractère vraiment immoral. Il s’agit en effet de faire porter sur les clients des compagnies d’assurance des mécanismes chargés de gérer éventuellement les turpitudes ou les erreurs de celles-ci. Que la France veuille se doter d’un mécanisme de résolution dans le domaine de l’assurance, fort bien ; que ce mécanisme prévoie des contraintes de gestion pour des compagnies d’assurance, fort bien ; mais qu’au final, ce soit aux clients de payer pour ces turpitudes sans pouvoir récupérer leur argent, je trouve cela très choquant. Lors de l’affaire des subprimes aux États-Unis, on entendait, rappelez-vous, cette fameuse phrase : « C’est Main Street qui paye pour Wall Street. » Et à la fin de la journée, c’est toujours le petit épargnant, le petit assuré, qui paye pour toutes les erreurs de gestion des grandes entreprises financières qui ont spéculé, titrisé, constitué leur portefeuille de façon souvent aléatoire. Je trouve pour le moins curieux qu’un gouvernement de gauche vienne aujourd’hui nous expliquer que pour sauver si nécessaire les compagnies d’assurance, il faudrait bloquer l’épargne des particuliers parce que, comme le disait Charles de Courson, il s’agit d’une épargne liquide. […]
Le Sapin a répondu : Et vous, dans le genre de la démagogie absolue et de l’irresponsabilité, vous êtes un champion !

Les Français sont des veaux disait le Général de Gaulle.
Ils vont à l’abattoir sans réagir.
Désespérant. Désespéré.

Complément : d’après mes analyses, la seule possibilité pour qu’il n’y ait pas de Krach obligataire serait que les taux restent très bas, aux alentours de zéro pendant une vingtaine d’années, comme c’est le cas au Japon, ce qui signifie que la croissance du PIB réel devrait être elle aussi de zéro pendant les 20 prochaines années !
Pas d’bol, la courbe du chômage va pas s’inverser.

Source

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« Si la connaissance crée parfois des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui permet de les résoudre. » (Isaac Asimov)


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 01 Oct 2016 13:08 
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Inscrit le: 05 Déc 2012 23:05
Messages: 2356
La loi “Sapin 2” : le cercueil de votre assurance vie ?

Plus d'infos sur : http://la-chronique-agora.com/loi-sapin ... rance-vie/
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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 07 Déc 2016 15:06 
Hors-ligne
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Inscrit le: 26 Mar 2010 22:57
Messages: 9729
amis assureurs du forum

j'ai une question pratique

aujourd'hui le mec qui souscrit une AV, en fonds euro ou autre, comment il fait pour savoir si on lui refile des oblig récentes a 0.8 ou des vieilles prises à taux négatif ?

comment ça se vérifie ce genre de chose ? c'est encadré ?


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