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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 02 Mar 2015 10:58 
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Mais qui donc soutient l’Euro?

Charles Gave, Economie 2 comments


Je crois avoir été l’un des premiers à expliquer que l’Euro était un désastre qui allait foutre en l’air l’Europe que j’aimais, c’est-à-dire celle de la diversité, pour la remplacer par celle du lit de Procuste imposé par Bruxelles, où des gens que personne n’a élu et qui ne sont responsables devant personne décident de la taille des concombres ou de la qualification maraichère de la tomate . Fruit? légume? Sujet de taille.

En 2011, pour les raisons que j’ai longuement expliqué dans” L’Etat est mort vive l’état “(Grand E, petit e). Je pensais que nous arriverions au moment décisif vers 2014 -2015, moment où les marchés de la dette en Europe se révolteraient contre ce système qui assurait la ruine de tout le monde.

Ce que je n’avais pas, mais pas du tout prévu, était que la BCE allait rompre tous les Traités, changer toutes les règles qui président à la gestion convenable d’une banque centrale, abandonner toute prudence au point de coller des taux d’intérêts négatifs et de financer les budgets des Etats en rachetant directement de la dette étatique. Dans ma naïveté, je pensais que les Allemands en général et la Bundesbank en particulier allaient s’y opposer. Que nenni !

Comme le disait le Marechal de McMahon “Hier, nous étions au bord du gouffre, aujourd’hui nous avons fait un grand pas en avant “. Sous la direction de Draghi, le faussaire des comptes Italiens à la fin des années 90, la BCE se livre en fait à une opération d’acharnement thérapeutique sans exemple dans l’histoire depuis la mort de Franco pour essayer de prolonger le plus longtemps possible un mort vivant.

Ce qui m’a amené à me poser la question suivante : Pour qu’un système aussi débile que l’Euro s’installe et dure, il faut que ce système ait des supporters puissants. Et donc dans ce petit papier, je vais essayer de les débusquer.

Les premiers soutiens se trouvent dans ceux qui en ont eu l’idée, c’est-à-dire cette classe technocratique Française si bien représentée par Trichet, Lamy ou Delors, qui après avoir ruiné la France, ont décidé de créer un ETAT Européen dont ils assureraient l’Administration, la France étant devenu trop petite pour leur immense talent. Et donc une structure de pouvoir a été montée, la BCE, remplie de gens non élus mais cooptés et le but principal de cette structure est de continuer à financer cette expérience non démocratique puisque les marchés ne veulent plus le faire.

Cette structure de pouvoir assure les fins de mois de l’autre structure de pouvoir en Europe de gens non élus, la Commission, peuplée de zombies du style Barroso ou Juncker, qui elle émet des « directives » qui ont prééminence juridique sur les Lois passées par les Parlements Nationaux, qui sont donc dessaisis « de jure et de facto » de la Souveraineté Nationale, ce qui est insensé.

Ces directives de la commission européenne, qui sont préparées dans le plus grand secret, prennent en effet le pas même sur la Loi Fondamentale de chaque pays, c’est-à-dire la Constitution.

Et ceux qui sont au pouvoir à Paris (qui ont nommé en douce ceux qui sont à Bruxelles ou à Francfort (voir le cas typique d’un incompétent notoire comme monsieur Moscovici), adorent l’Euro puisque la BCE finance leur politique débile en achetant toutes les obligations émises.

La BCE affranchit donc les politiques de toute sanction en provenance des marchés, c’est-à-dire de la réalité. Nous avons donc un système, organisé par et pour ceux que j’appelle «les hommes de Davos», qui ont comme caractéristique principale de mépriser le Peuple, et de détester les Nations pour communier dans une espèce d’internationalisme mou, gras et verbeux, et bien sur ce système n’a rien de démocratique. On peut donc dire sans crainte d’être démenti qu’aujourd’hui la plupart des pays Européens ne vivent plus sous un régime démocratique puisqu’ils ne peuvent plus virer les gens qui rédigent les lois qu’ils vont devoir suivre. Et qu’on ne me parle pas du Parlement Européen puisque son ordre du jour est complètement sous le contrôle …de la Commission. Nos fiers élus Européens ne peuvent voter que sur les sujets où la Commission les a autorisés à voter et sur des textes préparés par cette même commission. Bien entendu, cette soumission de tous les instants est grassement rémunérée pour éviter les révoltes intempestives.

Comme je l’ai souvent écrit, les Institutions Européennes, à la fin des années 90, ont été l’objet d’un coup d’état, qui a enlevé tout pouvoir de décision aux élus des Nations pour le transférer à un théâtre d’ombres à Bruxelles.

Premiers supporters de l’Euro donc, la classe politique au pouvoir actuellement puisque la BCE les libère de la fameuse tyrannie des marchés

Deuxième élément de soutien qui assure la survie de l’Euro, la classe de «ceux qui sont payés par nos impôts», en salaires ou en subventions diverses et variées. Si la France venait à sortir de l’Euro, le bénéficiaire Français de cette manne étatique verrait son pouvoir d’achat amputé de la baisse du Franc Français contre le DM. A la place d’être payé 4000 euro par mois, notre fonctionnaire toucherait 4000 nouveaux, nouveaux francs qui assez rapidement vaudraient 3000 DM. Et donc tous ces braves gens se battent pour que la France reste dans l’Euro, puisque cela leur assure un pouvoir d’achat qu’ils n’ont en rien mérité. Un exemple entre mille : d’après le journal « Marianne », le « Président qui déteste les riches » aura plus de 40000 euro par mois de droits à la retraite à faire valoir quand il cessera ses activités, payés par nos impôt, ce qui m’amène à faire deux remarques.

La première : dans mon article monsieur Ayrault et son chauffeur, j’imaginais que l’ancien Premier Ministre allait toucher des qu’il serait à la retraite environ 200.000 E par an, ce qui correspondait d’après mes calculs à la rentabilité d’un capital d’au moins 30 millions d’Euro. J’étais très, très loin du compte.
La deuxième c’est que vous ne voudriez pas que cette belle retraite, si durement gagnée, ne soit payée en francs? La protection du pouvoir d’achat de nos élites est un devoir national.

Et classe politique et hauts fonctionnaires trouvent bien sur un soutien actif chez les média, qui ne survivent que grâce aux transfusions financières opérées généreusement par l’Etat Français vers le compte d’exploitation de nos défenseurs acharnés de la Liberté d’expression.

La Liberté d’expression garantie par des subventions étatiques, voila une idée que même l’URSS n’avait pas eue. La France est en effet, à ma connaissance, le seul pays démocratique au monde où la presse est subventionnée au vu et au su de tout un chacun… par le gouvernement.

Et le rôle de cette presse est très simple : il faut qu’elle explique sans arrêt au petit peuple, ignorant par définition mais dont ON veut le bien, que les « experts » (Attali, Minc, Duhamel BHL rejoints par tous les Oints du Seigneur..) sont absolument certains que si l’Euro venait à disparaitre, ce serait une catastrophe inimaginable, nous retournerions immédiatement à l’âge de pierre et la guerre entre la France et l’Allemagne reprendrait immédiatement.

Donc, le rôle des media n’est en rien de présenter un dossier argumenté sur les avantages, les inconvénients ou les modalités d’une éventuelle sortie de l’Euro mais tout simplement de faire peur. Et je dois dire qu’ils accomplissent cette mission avec brio et succès.Mais comme Attali, Minc, BHL, Duhamel et tous les seconds couteaux qui sévissent à leurs cotés se trompent sur tout et depuis toujours, le peuple commence à avoir des doutes.

J’engage le lecteur à écouter par exemple sur ce site ce que disait Attali de l’Euro à la fin des années 90….On ne sait s’il faut en rire ou en pleurer. Heureusement, ce grand homme a décidé de devenir Sri Attali, le grand sage Indou qui veut nous apprendre à trouver la paix intérieure malgré la dureté de la vie. Devant un tel culot, on ne peut que s’incliner, avec respect, en espérant que pour une fois c’est lui qui a écrit l’ouvrage et que ce sera son dernier.

Mais la partie la plus facile à effrayer dans la population est bien sur constituée par les rentiers qui ont pensé s’assurer une retraite en souscrivant à une assurance vie qu’ils ont investie massivement en obligations de l’Etat Français. Eux, ils sont terrifiés par l’éventualité d’une disparition de l’Euro, et ils ont raison.

Mais hélas, la BCE, comme je l’ai indiqué plus haut a comme objectif premier non pas leur bien être (quelle idée !), mais la survie des structures de pouvoir mises en place dans les 15 dernières années en Europe au profit de gens non élus tels monsieur Juncker ou Draghi. Pour cela, elle a introduit récemment des taux d’intérêts négatifs, selon la vieille idée Keynésienne que pour avoir une économie saine, il faut d’abord procéder à l’euthanasie du rentier. Comme je l’ai indiqué dans un article récent, le but parfaitement officiel de la BCE est donc de ruiner les rentiers Européens en général et le rentier Français en particulier. Or il se trouve que les détenteurs d’assurance vie constituent en France les gros bataillons des partisans de la survie de l’Euro et la BCE vient de leur déclarer la guerre, pour protéger nos élites contre leur propre incompétence.

Le choix devant lequel se trouve le rentier Français est donc assez simple.

Soit il préfère un infarctus, la sortie de l’Euro, et cela n’est pas toujours fatal, soit il préfère un cancer généralisé. Dans le second cas, on met certes plus longtemps à trépasser, mais la fin de vie n’est pas très agréable.

Et donc nos assurés vont se retrouver ruinés quoiqu’il se passe.

Leur soutien à l’Euro va faiblir au fur et à mesure qu’ils vont prendre conscience de cette dure réalité, ce qui va ouvrir un boulevard à ceux qui veulent le supprimer (suivez mon regard…)

J’en tire deux conclusions :

La première est que les lecteurs qui ont une assurance vie doivent de toute urgence en changer la composition et vendre toutes les obligations Françaises qu’ils pourraient avoir pour les remplacer par des obligations Américaines ou des actions « “Schumpéteriennes” cotées à Paris. (NDLR sont appelées “actions schumpéteriennes des actions de sociétés sans lien avec l’état qui vendent un produit tangible, pour simplifier/ ex: Air Liquide)
La deuxième est que l’agonie de l’Euro a commencé, mais que nous avons en face de nous des forces immenses qui gèrent nos institutions en fonction du vieux principe socialiste « Périsse le Peuple plutôt que nos idées» et donc que cette agonie va être plus longue et douloureuse pour tout le monde que je ne le pensais en 2011.

Je suis désolé d’avoir été trop optimiste à l’époque, et je m’en excuse.

Et c’est en effet au pied du mur que l’on voit le mieux le mur.

http://institutdeslibertes.org/mais-qui ... ent-leuro/

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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 26 Mar 2015 17:47 
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http://www.atlantico.fr/decryptage/marc ... 58002.html

Citer:

Le marché obligataire pourra-t-il sortir sans crise d’une situation où prévalent les taux négatifs ?

Annoncée depuis au moins deux ans, la crise du marché obligataire n'a pas encore eu lieu. Les tensions déflationnistes empêchent pour l'instant une brusque remontée des taux. Une bonne nouvelle dans l'absolu, tant un krach sur ce type d'épargne serait une nouvelle catastrophique pour les agents
économiques.
Avec Eric Pichet

Atlantico : Est-on dans une situation où une crise obligataire est possible ?
Quelles sont les conditions qui pourraient la favoriser ?

Eric Pichet : Une crise obligataire c'est une remontée brutale et non anticipée des taux d'intérêts des obligations à
long terme. Comme la zone euro est dans une situation de taux quasiment à 0, certains analystes estiment que
l'on ne peut aller plus bas, et qu'il y aura un rappel violent. Et comme mathématiquement, le cours des
obligations varie à l'inverse des taux d'intérêts, au niveau actuel soit 0,5% de rendement pour les
obligations de l’Etat français, une hausse de 100 points de base des taux, donc de 0,5% à 1,5%
entraînerait mécaniquement une plongée du cours des obligations de près de 9% tout de même.
Bien sûr, compte tenu de la situation dans laquelle nous sommes actuellement, il y aura bien un jour une
remontée des taux c'est évident. Est-ce que cela va se produire dans les prochains mois ? J'en doute fort. On peut
anticiper, dans plusieurs années, une remontée des taux à 3% ou 4%, certes, mais cela devrait se faire
progressivement, du fait des fortes pressions déflationnistes actuelle dans la zone euro et en particulier en
France, liées à la baisse du pétrole, à l'absence de croissance, et la hausse du chômage. Et bien entendu, il y a le
puissant impact du quantitative easing qui va maintenir les taux d'intérêt à long terme très bas. Un acteur aussi
puissant que la BCE qui décide d'acheter pour 1000 milliards d'euros d’obligations, cela compte !

En cas de crise, quels seront les agents économiques qui subiraient les plus fortes conséquences ?

Tous ceux qui détiennent des obligations bien sûr. En France, les quelque 1500 milliards d'euros de dette de l'Etat
sont détenues à 60% par des non-résidents et pour un tiers d'institutionnels français par le biais de l'assurancevie.
Précision : si vous êtes détenteur d'une part d'assurance-vie, vous êtes un investisseur de long terme surtout
intéressé par le coupon annuel que vous allez toucher : une hausse des taux d'intérêts n'est donc pas en soi une
catastrophe. C'est en revanche une très mauvaise nouvelle pour ceux qui sont détenteurs d’obligations et
qui seraient contraints de vendre au moment d’un krach obligataire.

Est-ce que la crainte d'une crise des taux obligataires, si par exemple une
petite remontée des taux survenait à court terme, pourrait pousser les
détenteurs d'obligation de vouloir se séparer de leur titre, poussant ainsi au krach ?

Il n'y a pas vraiment de phénomène "auto-réalisateur" sur le marché des obligations. D'une part parce que ceux qui
investissent sur ce type de marché sont généralement particulièrement rétifs au risque. Or, investir ailleurs que
dans les obligations d’Etat bien notés, c'est s'exposer au risque. Ils vont donc préférer attendre, toucher au
moins leur capital à la fin de l'échéance, sans s'inquiéter de l'évolution des taux obligataires. D'autre part, une
partie des investissements obligataires sont contraints pour des raisons statutaires ou réglementaires, comme
certaines SICAV ou les compagnies d’assurance dans le cadre de leurs provisions. Ces agents économiques sont
en quelque sorte piégés sur le marché des obligations, sans pouvoir en sortir même s'ils anticipent une évolution
défavorable de la situation.

On parlait déjà d'une crise obligataire en 2013 et en 2014 qui n'est
finalement pas arrivée. Pourquoi ? Le quantitative easing est-elle la seule
explication ? Est-ce le dernier rempart qui nous sépare de ce type de crise ?

Le quantitative easing l'explique, mais il vient s’ajouter à une lourde tendance déflationniste. Le taux d'inflation sur
un an est à 0%, s'il passait à -1%, même avec un taux de rendement obligataire de 0,5%, cela ferait encore un
rendement réel des obligations de 1,5% proche de la moyenne historique. D’ailleurs en Suisse, le taux à 10 ans
est déjà négatif et l'Allemagne n'en est pas très loin : il n'est donc pas du tout exclu que le marché accepte ces
taux négatifs sans réaction brutale de remontée.
Le quantitative easing a pour premier objectif de contrer à tout prix le risque de déflation. Mais il fait aussi
indirectement baisser le coût de l'euro face au dollar, et surtout il fait baisser les taux obligataire : c’est le meilleur
antidote à un prétendu krach obligataire même si ce n'est pas son but premier !
Avec des obligations à long terme qui ne rapportent plus rien ou même un rendement négatif, le vrai
problème, c'est la répression financière que subiraient les investisseurs obligataires avec ne serait-ce
qu’un peu d’inflation car pour obtenir un rendement positif, les gens vont être obligés de placer leurs argents sur
de nouveaux placements, nécessairement plus risqués. On est donc dans une pénalisation du placement sans
risque. Ce n'est pas le but premier du quantitative easing, mais c'est une de ses conséquences. Plutôt que face à
un krach obligataire, on peut se trouver à court terme face à un dilemme : soit on se met sur des obligations d'Etat
avec une sorte de "droit de garde" de 0,5%, soit on va investir vers d'autres marchés, comme les actions, en
risquant de perdre une partie de son capital. Et à l'avenir je pense que les investisseurs vont être tentés de se
diriger vers cette voie, c'est une des raisons qui expliquent la bonne tenue de la bourse en ce moment. On pourrait
même envisager d'ici deux ou trois ans un phénomène de bulle sur le marché action, même si l'on n'en est pas
encore là.


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 18 Fév 2016 12:02 
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Certains ont écouté jean François filliatre a l instant dans intégrale placement ?

replay des que possible

Grosse mise au point sur le garantie des contrats d assurance vie


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 18 Fév 2016 12:33 
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C'est-à-dire ?


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 18 Fév 2016 15:05 
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http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplaye ... 58767.html


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 18 Fév 2016 17:37 
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Inscrit le: 17 Déc 2011 05:22
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silvermath a écrit:


Edifiant!!! :o
Merci d'avoir posté... ;)

_________________
Our entire currency system is imaginery. It doesn't really exist. It's just that we're all dreaming the same dream. If anybody chooses to wake up... It's over with...


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 18 Fév 2016 18:40 
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Quelqu'un est capable de faire un résumé ? Ma connexion ne me permet pas de lire des vidéos...


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 18 Fév 2016 18:58 
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Inscrit le: 27 Aoû 2011 18:31
Messages: 3821
Perdre de l'argent avec un placement garanti, c'est possible .

En gros, le gars explique que l'assurance vie sur fond Euros fait courir le même risque à son détenteur que les SICAV monétaires des années 90.
Nous savons qu'en économie et dans le langage bancaire que le mot garanti est une farce, mais là c'est dit sur bfm. Rien de neuf quoi.


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 18 Fév 2016 22:35 
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Merci Silverculteur !


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 Sujet du message: Re: L'assurance vie nouvelle formule
MessagePublié: 17 Mar 2016 14:41 
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Inscrit le: 26 Mar 2010 22:57
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Citer:
Rendements OAT et assurance vie ; vers une adaptation ?
Par Emmanuelle Félicité
17 Mars 2016

Le HSCF (Haut Conseil de Stabilité Financière, autorité française chargée d’exercer la surveillance du système financier), a rendu public lors de sa réunion du 15 mars dernier, ses craintes concernant les rendements affichés des contrats d’assurance vie.

Rappelons qu’à l’automne 2014, Christian Noyer alors gouverneur de la banque de France, invitait déjà les assureurs à baisser le rendement de leur fonds en euros.

Sous la présidence de Michel Sapin, le Haut Conseil « estime insuffisant l’ajustement à la baisse des rémunérations des contrats d’assurance vie » et « insiste sur la nécessité de l’adéquation des rendements avec l’environnement financier actuel ».

La problématique est simple : les compagnies servent des rendements qui oscillent aujourd’hui entre 2% et 3%. Or l’OAT à 10 ans est de 0,6% (valeur au 15 mars 2016). En conséquence les assureurs sont, entre autres, obligés de puiser dans leur PPE (Provision pour Participation aux Excédents) afin de doper le rendement.
Image
Ce contexte n’est pas sans rappeler la situation du Japon dans les années 90 qui avait connu une période de taux bas, provoquant la faillite de différentes compagnies d’assurance vie.

En outre, en cas de remontée brutale des taux d’intérêt (scénario certes largement improbable mais qu’on ne peut totalement ignorer), on assisterait à un krach obligataire. Cela pourrait conduire les compagnies à devoir vendre du papier dans de très mauvaises conditions.


http://www.n3d.eu/article/Rendements_OA ... tation/643


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