Il est peut-être temps de récapituler tout cette histoire:
* On propose une "Constitution" pour l'€urope. Référendum en France, puis Hollande. les deux disent Non. * Un peu plus tard, on laisse tomber la soi-disant Constitution, et on on propose à la place un Traité. Exactement le même contenu. Mais là, pas de référendum. On passe par les chambres d'enregistrement (parlements). C'est in ze pocket. * Entre-temps, on fait adopter l'€uro par le même chemin (si je me trompe-je, prière de corriger). * On dit (les allemands en tête) qu'on ne peut pas faire l'€urope sans la Grèce, patrie de Périclès, première démocratie de notre civilisation, et patati et patata. * Là, le gouvernement grec s'aperçoit qu'il est loin de remplir les conditions de l'€ . Il fait appel à des plombiers spécialisés (G&S). Un p'tit coup de swap de devises, et voici la Grèce nickel, fin prête pour l'€uro. La Grèce entre dans l'€uroland. (2004). GS empoche en passant 1 milliard € pour ses bons et loyaux services. Ce qui ne les empêche pas du tout de shorter à fond la dette grecque, sachant la pourriture qu'il y a dans la choukara... * En mm temps, les autres s''perçoivent, surtout les deux gros (Allemagne et France), que eux non plus ne sont pas dans les clous du traité européen. Qu'à cela ne tienne. On continue à creuser les déficits. * Les autres, les petits, pourquoi se gêneraient-ils ? et en premier la Grèce. Et vas-y, on gonfle le budget de la défense, on augmente les salaires et les retraites, les subventions coulent à flot, et la Grèce fait un bond extraordinaire en moins de 5 ans. * Mais le coup des swaps de G&S cachait en fait une énorme bombe à retardement. Ces opérations ont eu pour effet de multiplier les taux d’intérêt sur la dette grecque d'une façon hallucinante . * Le tout conjugué a fait passer la dette grecque de un peu plus de 100 milliards, à un peu plus de 300 milliards. Dette multipliée par 3 en moins de 6 ans. * Evidemment, cette dette n'a pas nourri que les financiers qui étaient derrière, mais aussi plein de gens gentils,des politiciens véreux, pas seulement grecs. Côté Bruxelles, on dit qu'on n'a rien vu. A Strasbourg encore moins. * Résultat des courses: Ce sont les grecs, les gens comme vous et moi, qu'on appelle à payer, et durement, tous les dégâts.
Conclusion: le problème grec n'est que l’apéritif. Vont suivre tous les autres...
Voilà le topo comme je me permets de le voir. A corriger peut-être...
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