"Toute action crée la réaction qui tend à supprimer l'action".

Quand est-ce que l'Humain se rendra compte que la Nature (et la Nature des choses, qui fait partie de cette dernière) a toujours le dernier mot, et que le fait d'empêcher les corrections naturelles ne les empêchera jamais de se produire? Nucléaire, marchés, économie, la Nature reprend toujours ses droits. L'emprise de l'humain sur l'ordre des choses n'est qu'un leurre, temporaire, qui ne fait que retarder et amplifier les corrections subséquentes.

"Toute action crée la réaction qui tend à supprimer l'action".

Le krach chinois commence à toucher d’autres marchés

Par Danièle Guinot | Publié le 08/07/2015 à 20:48 | Mise à jour le 08/07/2015 à 20:48 | Réactions (0)
Les investisseurs internationaux craignent un ralentissement de la croissance chinoise.

La chute des Bourses de Shanghaï et de Shenzhen, qui à elles deux représentent la deuxième capitalisation boursière au monde derrière Wall Street, commence à faire tache d’huile. Ces derniers jours, l’inquiétude a gagné l’Asie, très liée économiquement à la Chine. La Bourse de Hongkong a ainsi plongé mercredi de 5,84 %. Les investisseurs n’ayant plus accès à la moitié des actions de Shanghaï et Shenzhen, dont les cours sont suspendus, ont cédé les actions chinoises cotées dans l’ancienne colonie britannique. La Bourse de Tokyo a, elle, chuté de 3,14 %, Taïwan de 2,96 % et Séoul de 1,35 %. Les autres pays émergents, comme le Brésil, sont également gagnés par le doute. Tout comme désormais la Bourse de New York (- 1,10 % à mi-séance). Parce que ce sont essentiellement des particuliers qui investissent en Bourse en Chine, le plus souvent en s’endettant, les investisseurs internationaux redoutent aujourd’hui un nouvel affaiblissement de la croissance dans l’empire du Milieu tombée à 7 %.

«Le ralentissement économique sera sans doute plus marqué qu’on ne le pense. Les ventes de voitures ont d’ailleurs baissé en juin, la chute des Bourses pesant sur le moral des ménages», souligne Romain Boscher chez Amundi. Les risques sont diffus, mais le krach devrait peser sur la consommation car il s’ajoute à la baisse des prix de l’immobilier.» Plutôt pessimistes, les analystes de Merrill Lynch anticipent, eux, «un ralentissement de la croissance, une détérioration des résultats des entreprises et un risque accru de crise financière».
Les cours des métaux de base sous pression

Résultat, la Chine étant l’un des plus gros consommateurs au monde de matières premières, les cours des métaux de base sont sous pression. Le minerai de fer est ainsi tombé mercredi à un niveau inconnu depuis dix ans alors que le cuivre a touché un plus bas depuis six ans avant de légèrement rebondir. Depuis le début du mois, les cours de pétrole reculent aussi, les investisseurs redoutant une baisse de la demande alors que l’offre pourrait augmenter (en cas d’accord avec l’Iran). «Depuis que les cours des matières premières reculent à nouveau, les marchés revoient les prévisions d’inflation à la baisse en Europe», note Benjamin Melman, directeur allocation d’actifs chez Edmond de Rothschild Asset Management. Paradoxalement, en pleine crise existentielle, «les dettes souveraines européennes comme l’emprunt d’État allemand font aussi office en ce moment de valeur refuge à des investisseurs inquiets de la Chine, ajoute-t-il.

Paradoxalement, en pleine crise existentielle, «les dettes souveraines européennes comme l’emprunt d’État allemand font aussi office en ce moment de valeur refuge à des investisseurs inquiets de la Chine, ajoute-t-il.

Ils vont un jour se rendre compte que la baisse des cours des matières industrielle de base est due à une baisse de la demande qui est due à un ralentissement économique.
Sans croissance économique sur laquelle lever l'impôt, aucune dette souveraine ne vaudra plus que le papier sur laquelle elle est imprimée.
Ces "valeurs refuge" de pacotille ne sont que d’éphémères miroirs aux alouettes.
Combien de temps faudra-t-il aux masses ignorantes pour s'en rendre compte ?

Combien de temps faudra-t-il aux masses ignorantes pour s'en rendre compte ?

On lève l'impôt sur la croissance maintenant ? Quelle idée aussi. Du temps où l'on levait l'impôts sur les résultats et les bénéfices, c'était quand même plus simple. Tout fout l'camp.