Et si tu n'y vas pas -chez eux- tant mieux!
Moins qu'on en voit, dans mon coin touristique du Quercy, des Parigots, plus qu'on est mieux! Et en octobre, quand le rush se calme, quel pied!

Si plus aucun ne pouvait venir, ça serait mauvais pour les restos, mais sinon? On serait parfaitement bien. Un pote de temps en temps, ça suffit.
Figure-toi qu'il y a plein de gens qui n'ont pas le sens aussi poussé que les Parisiens, du grégaire. Et que la solitude convient à pas mal de gens.

:lol:
Je t'aime mon Grid. Même en sachant que tu seras TOUJOURS provincial.

Je l'avoue, mais comprends qu'avec le temps que j'ai mis pour apprendre à allumer la cheminée de ma grotte avec des silex, je ne peux décemment pas venir maintenant vivre en région parisienne.

Numis, en bref et en vrac :
- la "culture parisienne" dans l'absolu ça n'a guère de sens (déjà un peu plus en la limitant à des choses d'après 40 ou 45 : avant, il y avait des écrivains en province).
- c'est vrai que toi, non Parisien, es dénué de tout caractère hautain.
- tirer comparaison d'un axe Amsterdam-Budapest pour me moucher sur mon impuissance à comparer, c'est pas mal, j'ai crapahuté sur quatre continents, ai travaillé sur trois, et suis en contact quotidien avec trois et hebdomadaire avec un quatrième.
- chapeau pour l'affirmation selon laquelle les gens qui quittent Paris pour rentrer chez eux le week-end sont parisiens. Un peu comme ceux qui rentrent au bled lors des vacances d'été sont français, c'est pour ça qu'ils rentrent au bled...
- je suis né en province de deux familles exclusivement provinciales et j'y ai passé une petite moitié de ma vie, par périodes de quelques années en alternance avec Paris et le reste du monde (même au-delà de Budapest). Mon nom passerait difficilement pour parisien et celui de ma mère désigne une nationalité étrangère.
- les musées de province sont presque toujours excellents. Reste à savoir qui y va au-delà des scolaires (passons sur le fait que le fonds majeur des grands musées de province, encore aujourd'hui, c'est l'envoi Chaptal et ses suites fait il y a plus de deux siècles pour désengorger les musées de Paris). Avant le collège, à part une brève exception j'ai été scolarisé en province. Nous allions tous au musée avec la classe. Il n'empêche qu'une large part de mes anciens camarades de classe est à la limite de l'analphabétisme aujourd'hui.
J'ai bien une idée de la qualité des conférences en province, une partie de mon boulot me permet de suivre les envois de conférenciers (surtout des conférencières) de Paris en province pour un ou deux jours.
- le niveau de la culture, chacun le choisit. Il n'est interdit nulle part, et impossible nulle part, de lire Brasillach ou Drieu et de regarder Rohmer, peu important l'environnement et ce qui est désigné comme culture dans les grands médias. "Le niveau actuel de la culture" à l'époque des auteurs qu'avec raison tu chéris, était-ce Touchagues illustrant le chevalier de Nerciat, et Louis-Charles Royer ?
- les prix excessifs : c'est vrai et c'est bien dommage.
- tu peux vivre ponctuellement dans le Quercy avant ta retraite parce que tu travailles à Versailles ou à côté. Pas de Versailles, pas de Quercy. Et pas de Paris, moins de travail académique à Versailles, peut-être.
- tiens, Karlsbad. Comme Tante Annie.
- je ne saisis pas le point de jonction entre le "hors de France" et la province. Nul "hors de France" dans mon message précédent.
- viandes de l'Aubrac : restau spécialisé porte d'Orléans. Lucie Aubrac : je l'ai rencontrée mais je ne m'en souviens quasiment plus.

Les agents immobiliers font selon moi énormément de mal, entre estimations fantaisistes et conseils de "ne pas brader": C'est tout bénef pour eux à court terme, puisque ça augmente virtuellement leurs commissions sans que l'actif immobilisé soit à leur charge. Sur le long terme, je suis en revanche dubitatif, ils scient la branche sur laquelle ils sont assis.