Quelques remarques :
L'ingestion volontaire d'iode ne protège que de l'iode radioactif, pas du tout d'autre chose, tel césium.
Il n'existe qu'un seul isotope radioactif de longue demi-vie (tableau dans Wiki) : le 129 avec 15,7 millions d'années. Il représente 0,84% des produits de fission.
Tous les autres radio isotopes ont des périodes au plus de quelques jours, comme le 131, ce qui fait que 34 ans après l'accident (même trois mois après)
il n'en existe plus la moindre trace. L'iode 131 représente 2,83% des produits de fission, trois fois plus que le 129.
En revanche le 129 de Tchernobyl vu sa demi-vie, est intact à ce jour.
Le rapport des demi-vies : 15 millions d'années sur 8 jours = environ 700 millions. Cela veut dire à l'inverse que la même quantité de I 129 est 700 millions de fois moins radioactive qu'une quantité donnée de I 131 (et en plus il y en avait trois fois moins au départ).
Vu qu'en France l'ensemble du radioiode (dominé par le 131) reçu par les thyroïdes ne paraissent pas avoir causé un désastre majeur, que penser d'une dose environ 700 millions de fois moins intense ? (un peu moins que cela quand même puisque l'iode séjourne quelques mois dans l'organisme).
Bref l'activité du radioiode de Tchernobyl en 2020 est plus que mince.
Pour la culture personnelle :
https://www.irsn.fr/FR/Larecherche/publ ... 129SAN.pdfhttps://int.search.tb.ask.com/search/GG ... 7317641419(Heu... c'était pour la fiche IRSN de l'iode 131)