vdp86 a écrit:
gr33n a écrit:
Très intéressant ! Malheureusement reporté à Samedi, j'attends ça avec impatience, bien installé devant la chaîne youtube de SpaceX.
Je recommande d'ailleurs la vidéo suivante, interview d'Elon et de la Nasa par "everyday astronaut" (un space geek, Tim Dodd, très pointu, aux vidéos passionnantes), qui appelle deux remarques :
1° Elon est amusant dans sa gestuelle de surdoué, totalement déstabilisé à l'idée de s'exprimer en public - en dépit de son génie (à mon sens) et de son anticipation.
2° C'est un youtubeur (qualifié, hein, pas un squeezie - d'ailleurs Elon a indiqué aimer parler avec Tim, ce qui est en soi une preuve de reconnaissance dans le milieu) qui réalise l'interview, avec les médias traditionnels en retrait : c'est une première.
3° Cette vidéo prouve à mon sens (certains ne seront pas d'accord) que le libre marché (ici, de l'Espace, avec SpaceX et ses concurrents) permet de faire avancer l'humanité - l'opposé de la direction prise par la France avec ses gros doigts qui s'immiscent dans la vie des citoyens, notamment en ces temps troublés.
https://www.youtube.com/watch?v=p4ZLysa9QqgTout cela est bel est bon, mais j'attends de voir des humains "re" traverser (sic
) la ceinture de Van Halen, et en revenir (vivants et pas trop irradiés) avant de parler de Lune, Mars....
D'après wikipedia, "les astronautes d'Apollo 14 ont reçu une dose de 2,24 millisieverts ; par comparaison, la limite annuelle pour les travailleurs du secteur nucléaire en France est de 20 millisieverts. "
1° Certes, nous ne connaissons que peu l'effet des faibles doses de radiations sur le corps humain, mais il ressort des études que l'on ne voit pas d'effet visible sur le taux de cancer sous les 100mSv. Pour 1000h de vol, une hôtesse de l'air recevra environ 5 mSv.
2° Les prochains vols spatiaux loin de notre atmosphère embarqueront certainement des matériaux protecteurs pour les astronautes (tout sauf du plomb
)
Conclusion : le "problème" reste relatif, et le risque de mourir au décollage et à l’atterrissage - ou des conséquences psychologiques de l'éloignement terrestre - reste le noeud de l'affaire...
La conclusion de l'étude biomédicale Apollo est la suivante :
"Radiation was not an operational problem during the Apollo Program. Doses received by the crewmen of Apollo missions 7 through 17 were small because no major solar-particle events occurred during those missions. One small event was detected by a radiation sensor outside the Apollo 12 spacecraft, but no increase in radiation dose to the crewmen inside the spacecraft was detected. Solar-particle releases are random events, and it is possible that flares, with the accompanying energetic nuclear particles, might hinder future flights beyond the magnetosphere of the Earth.
Radiation protection for the Apollo Program was focused on both the peculiarities of the natural space radiation environment and the increased prevalence of manmade radiation sources on the ground and onboard the spacecraft. Radiation-exposure risks to crewmen were assessed and balanced against mission gain to determine mission constraints. Operational radiation evaluation required specially designed radiation detection systems onboard the spacecraft in addition to the use of satellite data, solar observatory support, and other liaison. Control and management of radioactive sources and radiation-generating equipment was important in minimizing radiation exposure of ground support personnel, researchers, and the Apollo flight and backup crewmen."
https://history.nasa.gov/SP-368/s2ch3.htm