La Tribune

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Baril londonien 115 $
Baril new-yorkais 86 $

Le journaliste se lance dans des explications alambiquées sur la bizarrerie du pétrole londonien chroniquement plus cher que le pétrole new-yorkais (29 $ de différence désormais !), en donnant des explications vaseuses sur le manque de pétrole lybien (et qui va continuer à manquer pendant un bon moment),

Il explique que normalement, les acheteurs devraient bouder Londres et se tourner vers New-York, mais conclut étonnamment sur la vente de deux raffineries américaines qui sont en déficit chronique parce qu'elles se fournissent en pétrole nigérian, facturé au prix londonien.

Conclusion : il n'y a pas plus de puits de pétrole à New-York qu'à Londres, ce sont les vendeurs qui dictent leurs conditions, et c'est ainsi qu'on se retrouve avec des raffineries américaines obligées de s'accorder sur le prix du baril fixé à Londres, et qui vendent à perte parce que les prix des carburants dans les stations-service eux sont encore fixés sur la base du prix du baril fixé à New-York.

D'ici à ce que les Etats Unis se retrouvent en panne sèche...

Le syndrome des pays producteurs assis sur des millions de barils en réserve, qui ont du mal à fournir leurs populations, car elles vendent du brut pour avoir des devises et par manque de volonté et par facilité économique, ont négligé les capacités de raffinage; moralité = les populations font la queue aux stations pour remplir leurs réservoirs en gazoual...

En fait il n'y à pas de bizarreries dans cet écart, le Brent est un mauvais indicateur car c'est une toute petite production. Le WTI est mieux. Mais beaucoup de raffineries ont investi pour traiter des bruts de merde, maintenant.

Les 2/3 des facturations mondiales de pétroles se font sur la base du Brent...