Mettero a écrit:
vdp86 a écrit:
Le parti Syriza, à qui les sondages donnent de plus en plus souvent les clés de la victoire dimanche prochain répète sur tous les tons qu'il ne veut pas sortir de la zone euro, mais qu'il refuse les plans d'austérité.
Concrètement, il me semble (à confirmer) qu'aucun texte européen ne peut empêcher un gouvernement grec constitué de demander à sa banque centrale d'émettre des euros par tombereaux entiers.
Que peut faire l'Allemagne dans ce cas-là?, Décidera-t-elle de partir d'elle-même de l'eurozone, en constatant que la monnaie euro est pourrite jusqu'à l'os?
T'as oublié une donnée
les grecs ne survivent que grace aux prets des européens à condition de l'austérité
si pas d'austérité, pas de pret
et c'est banque route
La banque centrale de Grèce peut très bien créer ou imprimer autant d'euros qu'elle le souhaiterait si elle le voulait. D'ailleurs, elle l'a fait à hauteur de 90 milliards d'euros. Simplement, elle ne l'a fait jusqu'à présent qu'en procédant par petites touches, parce que l'enjeu fondamental, c'est de conserver une certaine crédibilité à cette monnaie commune qu'est l'euro.
De toutes façons, le souci ce n'est pas la Grèce, mais l'Espagne. Devinette : on sait bien que les banques espagnoles sont insolvables, mais tout de même, comment font-elles pour tenir le choc alors qu'il est manifeste qu'elles subissent un Bank Run qui vide leurs caisses à gros bouillons ? D'où sort tout cet argent qu'elles n'ont plus depuis longtemps ?
C'est parce que l'Espagne est trop grosse pour être sauvée que Rajoy a aussi longtemps nié les difficultés des banques espagnoles, et c'est aussi pour cette raison qu'aucune aide n'a encore été versée à l'Espagne, et qu'aucune aide ne pourra jamais lui être versée à ce titre.
En même temps, s'il avait ordonné la fermeture des banques espagnoles dès le début du Bank Run, toute l'économie espagnole se serait retrouvée instantanément à l'arrêt, sans le moindre espoir de rémission, et avec elle l'Europe toute entière.
Donc... La planche à billets tourne en ce moment même à plein régime, et dès qu'un petit peu tout le monde commencera à en prendre conscience, ce sera fini.