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Depuis la crise boursière de 2008, l’engouement pour le métal jaune ne se dément pas. Valeur refuge par excellence, l’or présente l’avantage de protéger votre patrimoine contre un retour de inflation.
Et cette euphorie contribue à faire grimper le cours du métal jaune. En cinq ans, le prix de l’once d’or a progressé de 125%, faisant largement mieux que n’importe quel autre produit financier. Certes, l’or reste soumis aux aléas des marchés et l’investisseur n’est pas à l’abri de voir chuter les cours. Mais ce placement constitue une bonne opportunité de diversifier son portefeuille à condition de ne pas y consacrer plus de 5 à 10%. Pièces, lingotins, certificats… tour d’horizon des principales solutions qui s’offrent aux particuliers souhaitant placer une partie de leur épargne sur le métal jaune.
L’or physique :
Si vous souhaitez détenir de l’or, le plus simple est d’acheter des lingots ou des pièces. Aujourd’hui, un lingot d’or de 1kg se négocie à 42.000 euros. A moins d’être extrêmement fortuné, mieux vaut donc fractionner vos acquisitions en privilégiant les lingotins.
Commercialisés depuis 2010 par CPOr Devises, il en existe de différents poids : 1 once, 50 grammes, 100 grammes, 250 grammes et 500 grammes ; leur prix oscille respectivement autour de 1.400 euros, 2.300 euros, 4.600 euros, 11.400 euros et 22.900 euros. Bon à savoir : pour les épargnants disposant de moins de liquidités, l'offre a même été déclinée tout dernièrement en tous petits lingotins de 5 grammes (230 euros), 10 grammes (450 euros) et 20 grammes (920 euros).
Attention, si le lingot d’or se négocie au prix de l’once, les lingotins font l'objet d'une prime - sorte de surcote - : intégrée dans le prix, elle est généralement comprise entre 5 % et 6 %, ce taux étant d’autant plus élevé que le lingotin est de petite taille.
L’autre solution pour acquérir de l’or physique consiste à bien sûr à investir dans des pièces. La plus négociée en France reste le Napoléon, dont la valeur tourne autour de 250 euros. Mais vous pouvez aussi acheter des Pesos mexicains ou des Krugerrand sud-africains. Attention, la valeur d'une pièce dépend à la fois de la quantité d’or qu’elle contient, mais aussi de l'offre et de la demande. Plus une pièce est recherchée, plus sa prime est élevée : mieux vaut donc vous intéresser aux pièces les moins demandées (20 francs suisse, prime de 0,59% ; 10 florins, prime 0,21%), vous pourrez ainsi réaliser une plus-value plus forte à la revente.
Pour acheter des pièces ou des lingots d’or, adressez-vous à votre agence bancaire, qui les commandera à CPOr Devises, en direct dans une boutique spécialisée (la majorité d’entre elles se trouvent autour de la place de la Bourse à Paris) ou sur Internet via des sites spécialisés (un site de gardiennage.com, CortalConsors, Bullion Vault,…). Selon les pièces et l’intermédiaire, les frais de commissions oscillent entre 1,5 et 3%. Une fois l’achat réalisé, vos lingots et pièces seront stockés dans des coffres sécurisés, ou livrés à votre domicile. Dans ce dernier cas, pensez à conserver vos pièces dans les sachets scellés dans lesquels elles sont vendues : sinon, elle risque de se déprécier.
La fiscalité de l’or physique, lors de la revente, ne devrait pas être modifiée en 2013. Si vous n’êtes pas en mesure de certifier l’origine de votre or, vous devez vous acquitter d’une taxe de 8% sur le montant de la vente (même en cas des moins-values). Dans la mesure où vous apporter un document prouvant la date de détention (facture d’achat, acte de donation ou de succession…), vous pouvez opter pour le régime des plus-values mobilières. Soit une imposition de 19% sur les plus-values réalisées (34, 5% avec les prélèvements sociaux), avec un abattement de 10% tous les ans dès la 3ème année de détention, amenant à une exonération à partir de la 12ème année. [...]
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