c_idem a écrit:
Par exemple, avec le Baltic dry index, certain avancent que les prix du fret chutent car il y a eu abondance de bateau. Autrement dit, les volumes transportés ne sont pas reflétés par l'indice du fret.
Pour compléter le Baltic Dry Index (indice avancé qui ne porte que sur le transport des matières premières, pas le transport des conteneurs/produits finis), il y a l'indice Moody's des prix internationaux des matières premières importées:
http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees ... =000495554Mon opinion est qu'il faut plus se focaliser sur des unités physiques du système international, capables de mesurer du tangible: masse, volume, consommation électrique, etc... que de se contenter d'un indice de prix qui peut s'interpréter de plusieurs manières différentes....
La croissance réelle, c'est plus une affaire de volume réel de pétrole consommé que de... prix. D'ailleurs, si on enlève la part virtualisée du PIB pour ne conserver que la part de production réelle de biens et de services, on arrive à l'échelle mondiale à un PIB=$7000xTonne équivalent pétrole ($:2012).
Et c'est vrai de 1946 à aujourd'hui: le meilleur modèle macro-économique existant, c'est une... droite!
Fort de ce constat, pour assurer une croissance mondiale, on est obligé de consommer une quantité croissante d'énergie primaire (gaz, pétrole, charbon, nucléaire), et obligé d'avoir des rejets de polluants et de déchets en croissance perpétuelle, que ce soit dans l'atmosphère ou dans les océans.
Les devises monétaires étant intégralement gagées sur de la croissance future (qui n'arrivera jamais, je prends le pari ici), le mieux est de passer mécaniquement à de la monnaie "honnête" et sûre.
Et en ce qui concerne l'impact de la croissance économique sur l'environnement, ça se discute aujourd'hui, mais je doute que la Chine arrête toutes ses centrales à charbon pour respecter 2°C de plus en 2100...