Pour les terres agricoles, les prix sont très divergents en fonction de la situation, exposition, composition, mais ils sont relativement stables.
Difficile de prévoir la tendance future, mais actuellement et vu les frais de mutation (chez le notaire), si on décide de mettre de la terre dans son panier d’œuf, c'est pour du long terme, (à moins d'être lotisseur et de viser l'extension de la ville).
Il faut déjà savoir si les terres visées sont libres ou déjà loués.
Si c'est déjà loué, on oublie si le but est d'utiliser le terrain, car il sera impossible de déloger le loueur si c'est un agriculteur.
Si c'est libre, et que la commune, ou la SAFER , ou un voisin direct, ne fait pas de préemption, on peut envisager un achat, mais comme l'a dit le chef, la fiscalité tend à évoluer pour surtaxer les terres agricoles non utilisées.
La préemption n'est pas un risque, car elle a lieu entre la signature du compromis et la signature finale, elle coupe juste l'herbe sous les pieds si on a à cœur un projet.
Faire du jardin sur 2 à 3 hectares risque de faire beaucoup, donc pour du long terme, et éviter de devenir surtaxé pour ce terrain qui serait acquis, il y a la possibilité de lui changer son statut de terre agricole en plantation sylvicole, en gardant 2/3000 m2 pour faire un déjà grand jardin.
En fonction des essences d'arbre planté, l'exonération fiscal sera de 15 ans(peuplier), 30 ans(résineux) à 50 ans(chêne, hêtre, bois précieux). Pour un plantation sylvicole, il n'y a aucune obligation de se déclarer sylviculteur.
Il est possible aussi de créer un verger, mais beaucoup plus contraignant car obligé de se déclarer comme producteur agricole.
Pour voir l'évolution des prix des terres agricoles vers chez toi:
http://www.le-prix-des-terres.fr/levolu ... -agricoleshttp://www.revenuagricole.fr/focus-gest ... -agricoles