Touchau a écrit:
Il faut quand même avoir une imagination délirante pour inventer des trucs comme ça :
- le droit de préemption est une restriction classique du droit de propriété, mais il était assorti d'une règle de "juste et préalable indemnité". Là l'indemnité c'est le proprio qui devra la payer
- le loyer fictif imposable : quand tu as ramé, etc. tu aurais un avantage fiscal abominable par rapport aux gentils locataires qui raquent chaque mois : donc taxation de cet avantage !
- des taxes Hulot, pour les propriétaires de logements anciens qui ne font pas l'effort minimal pour les mettre à la RT 2055. ("effort minimal", ma traduction : s'ils n'ont pas les moyens d'investissements lourds, au temps de retour hypothétique, ou s'ils sont coincés dans des copropriétés de merde avec des voisins au taquet coté capacité d'investir)
L'avantage de l'immobilier, par définition, c'est que c'est "immobile"
les tireurs du forum le diront : il est plus facile de tirer sur une cible fixe que sur une cible mobile.Pour tout vrai bon socialiste,
"la propriété, c'est le vol" (Proudhon) Pas du vol du bourdon, non; le vol du pauvre locataire. Donc, sus au vilain proprio.
Quant à l'argument du 2ème alinea, "quand tu as ramé etc." rien n'empêche le papy, la mamy de vendre son bien, ses biens, et de devenir locataire; de donner du cash à leur descendance, si la conjoncture actuelle est au "Haro sur le proprio!"
En effet, vendre sa résidence principale, si elle est grevée de lourdes taxes et de travaux incontournables, permet de vivre avec une somme rondelette de cash, à répartir entre plusieurs banques, puis de vivre soit locataire, soit acheteur d'un bien immobilier insignifiant et peu coûteux en fond de campagne. Qu'est-ce qui empêche le papy de vendre son bien en viager? Ou d'en vendre la nue-propriété?
Pour info, ds mon village (très "spécial": d'abrutis, d'incultes, alcoolos et dégénérés par des dzn de générations(?) d'incestes), un Ch'ti, boucher à la retraite,fraîchement arrivé, loue un superbe pavillon pour 500 roros/mois, a une épouse qui travaille encore, lui bosse au noir, fait son potager. et son poulailler Il vit très bien.
Pour 300 €/mois, tu trouves aussi. Pour 250 €/mois, tu trouves encore.
Et je ne parle pas de l'immobilier que je suis actuellement à Argenton s/Creuse qui —Gott sei Dank!— est dans l'Indre.
En vendant leur pavillon de banlieue entre 200 et 300 K€, Papy-Mamy iront vivre confortablement pour beaucoup moins cher dans une maison de l'Indre ou de la Creuse. Songez à Vatan: tout est à vendre.
Creuse: département à repeupler massivement.
De plus, grave et terrible manque de P... Population locale en grande solitude d'affection...