J'ouvre un topic concernant les réflexions de France Stratégie sur les différentes possibilités de réduire la dette de l'ETAT.
Leur document s'intitule:
Comment assurer la résorption des dettes publiques en zone euro ? et est téléchargeable ici:
http://www.strategie.gouv.fr/sites/stra ... _-_web.pdfParmi les possiblités envisagées par ces psychopathes certainement grassement payés avec nos sous, la plus "délicieuse"
est celle-ci. Extrait
L’INSTAURATION D’UN IMPÔT EXCEPTIONNEL SUR LE CAPITAL IMMOBILIER RÉSIDENTIEL Pour assurer la soutenabilité d’une dette publique considérée comme excessive, cette fois sans que l’État concerné dispose d’aucun soutien extérieur, la seule solution consiste à augmenter, d’une façon ou d’une autre, la capacité de cet État à lever l’impôt
Les vingt dernières années ont été marquées par une forte progression des dettes publiques,
mais aussi par une hausse encore plus forte du patrimoine net des ménages, en particulier de leur patrimoine immobilier.Le patrimoine immobilier recouvre lui-même deux types d’actifs : les murs du logement possédé par un ménage,qui correspondent à la construction immobilière en elle-même,
et le terrain sur lequel cette construction est bâtieConcrètement, une façon de procéder
consisterait en ce que l’État décrète qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels,
à hauteur d’une fraction fixée de leur valeur, et que ce nouveau droit de propriété est désormais incessible.
Tout propriétaire, désormais redevable de cette somme à l’État, pourrait choisir de ne pas la payer.
Dans ce cas, la fraction du terrain possédée par l’État augmenterait d’autant d’année en année. L’État récupèrerait alors la somme due lors de la première transaction qui interviendrait sur le bien immobilier, lors de la vente ou de la transmission à un héritierL’impact immédiat qu’aurait l’annonce de cette mesure serait double.D’une part, il crédibiliserait la capacité de l’État à rembourser sa dette, donc améliorerait la qualité de sa signature d’emprunteur sur les marchés financiers, diminuant d’un seul coup le taux porté par ses obligations publiques.
D’autre part, il induirait une baisse instantanée de la valeur des biens immobiliers, puisque les transactions immobilières ne pourraient se faire désormais que sur un bien qui ne recouvrerait, en plus de la construction elle-même, qu’une partie seulement de la valeur du terrain, celle qui resterait possédée par le propriétaire cédant.
Cette mesure ferait porter l’effort lié au nécessaire remboursement d’une dette publique excessive sur les ménages à due proportion de leur richesse patrimonialeP.J: Le C.V du rédacteur de cette brillantissime réflexion