Retour sur une info de début octobre.
Dantec a écrit:
Le genre d'info qui passe inaperçu, mais qui pose certaines questions.
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Traces de Ruthénium-106 mesurées dans l’air en Suisse méridionale et en Europe
Berne, 10.10.2017 -
Des traces de l’isotope radioactif Ruthénium-106 ont été mesurées dans l’air en Suisse méridionale et dans plusieurs pays d’Europe depuis la fin septembre. Les concentrations enregistrées ne présentent pas de risque pour la santé et sont en baisses. La source de rejet à l’origine de cette contamination de l'air reste toutefois toujours inconnue.
Depuis la fin septembre, du Ruthénium-106 a été détecté dans l’air par plusieurs pays de l’Est et du Sud de l’Europe, comme la République Tchèque, l’Autriche, la Pologne et l’Italie. Dans le cadre de la surveillance de la radioactivité dans l’air, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a également mesuré des traces de Ruthénium-106 à Cadenazzo, au Tessin. L’OFSP a régulièrement informé à ce sujet sur son site internet.
Dans l’Est de l’Autriche, la concentration a atteint 40'000 micro-Bq/m3.
En Suisse, les concentrations mesurées sont restées inférieures à celles mesurées dans les autres pays concernés. La valeur maximale a été mesurée entre le 2 et le 3 octobre à Cadenazzo et s’est élevée à
1’900 micro-Bq/m3. Cette valeur est 350 fois inférieure à la valeur limite d’immissions dans l’air fixée pour cet isotope dans l’Ordonnance sur la radioprotection (667‘000 micro-Bq/m3). Il n’y a par conséquent aucun risque pour la santé de la population. Depuis lors, les concentrations sont en baisse. Aucune trace de Ruthénium-106 n’a par ailleurs pu être décelée au cours des mêmes périodes dans l’air dans les autres stations de mesures de Suisse, situées au Nord des Alpes.
L’origine de ces traces radioactives de Ruthénium-106 est toujours inconnue. Les calculs effectués par l’Office fédéral de radioprotection allemand (BfS) et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN), indiquent avec une probabilité élevée que
les masses d’air contaminées ont pour origine des régions du sud de l’Oural. Un accident dans une centrale nucléaire comme origine du rejet est à exclure, car le Ruthénium-106 est le seul isotope d’origine artificielle détecté.
Bien que la quantité de Ruthénium-106 rejetée dans l'air soit supposée relativement élevée,
aucune information en provenance de Russie n'est disponible. L’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), qui a été informée des résultats de mesure, ne s’est pas encore exprimée à ce sujet.
Le Ruthénium-106 est un élément radioactif d’une demi-vie de 373.6 jours. Il est utilisé par exemple en médecine pour le traitement par irradiation des tumeurs de l’œil. Une autre application plus rare du Ruthénium-106 est son utilisation dans des générateurs thermoélectriques à radioisotope qui servent par exemple à l’alimentation en électricité des satellites.
L’OFSP surveille en permanence la radioactivité dans l’air (mesures de traces) et publie les résultats des mesures sur
http://www.radenviro.ch dès qu’ils sont disponibles.
https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/doc ... 68369.html French institute suspects nuclear accident in Russia or Kazakhstan in SeptemberPARIS (Reuters) - A cloud of radioactive pollution over Europe in recent weeks indicates that an accident has happened in a nuclear facility in Russia or Kazakhstan in the last week of September, French nuclear safety institute IRSN said on Thursday.
The IRSN ruled out an accident in a nuclear reactor, saying it was likely to be in a nuclear fuel treatment site or center for radioactive medicine. There has been no impact on human health or the environment in Europe, the IRSN said.
IRSN, the technical arm of French nuclear regulator ASN, said in a statement it could not pinpoint the location of the release of radioactive material but that based on weather patterns,
the most plausible zone lay south of the Ural mountains, between the Urals and the Volga river.
This could indicate Russia or possibly Kazakhstan, an IRSN official said.
“Russian authorities have said they are not aware of an accident on their territory,” IRSN director Jean-Marc Peres told Reuters. He added that the institute had not yet been in contact with Kazakh authorities.
A spokeswoman for the Russian Emergencies Ministry said she could not immediately comment. It was not immediately possible to reach authorities in Kazakhstan or the Kazakh embassy in Moscow.
Peres said that in recent weeks IRSN and several other nuclear safety institutes in Europe had measured high levels of levels of ruthenium 106, a radioactive nuclide that is the product of splitting atoms in a nuclear reactor and which does not occur naturally.
IRSN estimates that the quantity of ruthenium 106 released was major, between 100 and 300 teraBecquerels, and that if an accident of this magnitude had happened in France it would have required the evacuation or sheltering of people in a radius of a few kilometers around the accident site.
The ruthenium 106 was probably released in a nuclear fuel treatment site or center for radioactive medicine, Peres said. Because of its short half-life of about a year, ruthenium 106 is used in nuclear medicine.
The IRSN ruled out an accident in a nuclear reactor, as that would have led to contamination with other radionuclides too. It also ruled out the crash of a ruthenium-powered satellite as an IAEA investigation has concluded that no ruthenium-containing satellite has fallen back on earth during this period.
Measurement from European stations showed high levels of ruthenium 106 in the atmosphere of the majority of European countries, at the beginning of October, with a steady decrease from Oct. 6 onwards.
The IRSN said that the concentrations of ruthenium 106 in the air that have been recorded in Europe were of no consequence for human health and the environment.
The institute also said that the probability of importation into France of foodstuffs, notably mushrooms, contaminated by ruthenium 106 near the site of the accident is extremely low
http://www.reuters.com/article/us-russi ... SKBN1D92LJ