goldzilla a écrit:
Lettre de septembre, numéro 38 soit le 10ème anniversaire (déjà) :
http://www.ieim.uqam.ca/spip.php?page=m ... id_mot=302Oui très intéressant en effet,
préviens-nous de la publication du deuxième volet
petite citation
Citer:
Henri REGNAULT, LA CRISE N°38, «2007-2017 : crises, mutations, transitions...»
Le débat fait rage ces dernières années entre les ultras-orthodoxes de l’encadrement et les hyper-créationnistes. Les ultra-orthodoxes –dans la lignée de l’Ecole autrichienne - considèrent déjà que la rupture
de la référence à l’or est une hérésie mortelle et que le retour à une forme d’étalon or est inévitable, après les déboires à venir de l’hyper-création monétaire. Ils nous avaient promis l’hyper-inflation du fait de cette
création monétaire débridée. On l’attend encore, les prix des biens et services se traînant lamentablement autour de 1% de hausse, ce qui est très insuffisant pour diminuer le poids d’un endettement qui n’arrête pas de jouer à la grosse dette qui monte, qui monte, qui monte ! Par contre, alimentée par cette création monétaire et des taux d’intérêts historiquement faibles, l’inflation du prix des actifs (actions, obligations, immobilier) se porte à merveille, comme on le verra dans le N°39. Quant à un retour à l’étalon or, sous une forme
ou une autre, les responsables économiques et monétaires de par le monde écrivent doctement de leur main droite qu’un tel retour est inenvisageable, tandis que leur main gauche s’emploie à organiser le rapatriement de leur or entreposé à l’étranger (Allemagne, Pays Bas, Belgique, Suisse et même Venezuela), ou à freiner ces rapatriements (Etats-Unis), ou à accumuler chaque année un peu plus d’or dans leurs coffres (Russie, Chine)... tout cela, habileté suprême, sans que le prix de l’or n’augmente, habileté certes un peu manipulatrice...avec des complicités diverses sur les marchés des métaux ! Bref, l’or n’a aucun avenir, mais mieux vaut en avoir chez soi, à tout hasard, semblent penser les dirigeants des Banques centrales. Ils doivent quand même bien avoir une petite idée derrière la tête ! Le bal des faux culs a un bel avenir devant lui, sous les lambris dorés des salons des Banques centrales !