vdp86 a écrit:
Paris a écrit:
Mais c'est aussi très facile à piller = impossible à défendre. Historiquement, je ne pense pas que les propriétaires fonciers aient présenté des taux de survie épatants en périodes violentes. Je pense même que souvent leur seul espoir de survie fut de tout quitter.
Pas forcément : un proprio proche de ses fermiers, sans faire nécessairement de parallèle avec un seigneur et ses serfs des fiefs du XIème, c'est une communauté solide et résiliente. Tu y ajoutes l'asso locale de chasseurs/veneurs, et je t'assure que les pilleurs de tout poils y seront bien reçus, et traités au débuché comme il se doit. Sonneries de circonstance en option : le change, bien-aller, curée, pas de problèmes j'ai du souffle
En tapant dans Ggle ton nom de famille suivi de l'adjectif "guillotinés", on est autorisé à penser que la proximité de certains de tes aïeux avec l'association locale de chasseurs (quelle horreur) ne fut pas suffisante. Je suppose que d'autres ont choisi le chemin d'outre-Manche ou d'outre-Rhin. Cela va dans le sens de ce que j'écrivais... Par ailleurs les temps ont changé, Karagold ne visait peut-être pas la possession de centaines d'hectares et la création de liens de proximité avec les gens qui vivraient sur ses terres, mais celle de quelques milliers d'arbres entourés d'une clôture et enserrant une bonne pièce d'eau. Le genre de trucs qui sert actuellement de décharge sauvage et ne sera pas plus facile à protéger des braconniers (surtout nombreux et affamés) que des entrepreneurs en BTP solitaires et repus de bonne bière.
Oui, je séjourne actuellement en province