Quand j'avais commencé à m'intéresser au Slab (PCGS en particulier), c'était 2010-2011, je devais être l'un des rares. Effectivement, lorsque le Nap cotait 150 à 200 €, on ne voyait pas trop l'intérêt de dépenser 20 ou 25 € de plus pour le "slaber". Et puis les puristes ne juraient que par la pièce elle-même, disponible à toucher et faire tinter. Tout ça se comprend.
Par contre, à 500 €+le Nap, c'est une toute autre histoire. Plus haut est le prix du Nap, plus haut est l'envie de fourguer des faux !!! Évidemment, dans cet honorable forum, se faire avoir avec un faux est très peu probable...
Donc, tant qu'à mettre 500 €+ dans un seul Nap, il vaut mieux avoir l'assurance que c'est du vrai. D'où l'intérêt croissant de PCGS et/ou autres certificateurs gradeurs.

Actuellement Voici les prix des Naps Slabés sur la baie, Prix proposés:


Et voici les ventes réussies

Vers 2018 j'ai fait gradé quelques belles monnaies chez GENI https://geni.live/ c'était 10 euros à l'époque par pièce. Mais au niveau de la popularité et reconnaissance c'est dur de concurrencer NGC et surtout PCGS.
Mais je suis d'accord avec toi, pour la numismatique classique, rien ne vaut un slab, (même si on voit passer des choses aberrantes) au moins pas de chicaya au moment de la vente. Toutes mes belles pièces 1,2,5 et 10 centimes IIeme République et 2nd Empire sont sous coque.
Pour ce qui est des 20F communes, c'est à dire de l'investissement, quel % d'investisseurs connaissent l'existence des slabs et sont prêt à payer plus cher ?

Si le Chinois est capable de copier un Nap ou autres golderies, je doute qu'il n'ait pas amélioré sa technique pour copier les Slab de PCGS et autres certificateurs gradeurs.

https://www.pcgs.com/news/counterfeit-p ... 40pcgs.com

En ce qui concerne PCGS, bien sûr les coques peuvent être copiées à la perfection. Mais ce qui est impossible à copier, c'est la super-base de données de PCGS (http://www.pcgs.com/cert/). Et c'est là où tu vois si la coque est bien répertoriée PCGS ou non. Donc le n° du slab est primordial.

J'ai suivi le lien "http://www.pcgs.com/cert/"
ça demande un code inscrit sur la capsule.

Question: Où est la difficulté de reproduire un vrai code d'une vrai 20f existante et enregistrée chez pcgs, mais avec une fausse pièces (même effigie, date, atelier ...) ?
Puis en allant sur http://www.pcgs.com/cert/ et en mettant le code, l'acheteur verra les caractéristiques de sa fausse pièce sous fausse capsule. Mais sera rassuré par le fait de trouvé le code sur pcgs.

(la question est peut être stupide, désolé, mais j'y connais rien en pcgs)

Dans les grosses bourses numismatiques comme celle de Bâle, de gros vendeurs (SINCONA, PALOMBO) ne proposent que de la monnaie sous slab, hors investissement.

Je pense que ces marchands ciblent les marchés US et asiatiques.

Au dire du vendeur de PALOMBO "on peut discuter le prix pas la qualité" (ce qui n'est pas toujours pertinent)

Falsifier la base de données PCGS? Bon courage.

Chaque pièce comporte un code de 3 éléménts.
1. La variété: xxxxxxx
2. Le grade: xx
3. Le N° de série: xxxxxxxxxx
En tout: xxxxxx.xx/xxxxxxxxx

L'acheteur donne le n° de série sur le lien Cert.verif. A l'affichage du résultat, tout le reste doit correspondre à ce qui est inscrit dans le holder. Sans compter les autres et nombreuses informations.

En septembre, en Chine, dans les boutiques, j'ai vu beaucoup de vrais slabs PCGS & Cie : je dis vrais car en tapant le N° on atterrit sur la pièce référencée dans la base de données.
Et plein d'autres où le N° est bidon et ne correspond à rien.
À chaque acheteur potentiel de faire les vérifications, systématiquement.
Sans compter les slabs chinois : les vrais... et les faux.
Voir ci-dessus.
À quoi correspondra un vrai slabs PCGS d'ici 15 ou 20 ans ? À une probabilité un peu supérieure que ce soit une vraie pièce.

Sinon, pour les 20 Fr or, c'est 100% inutile : personne n'ayant jamais réussi à faire une fausse 20 Fr fourrée au tungstène. A contrario, le tintement sur marbre ou granit d'une vraie 20 Fr est inimitable et ne correspond pas au son d'une fausse (marocaine) réalisée en or à 750°/°°

Le message de c_idem n'a pas été compris et il est très pertinent : posséder un vrai slab avec une vraie monnaie, et en fabriquer plein identiques avec les coques et les étiquettes qui sont disponibles notamment en Chine, et glisser dans chacune de ces coques étiquetées une fausse monnaie identique à l'authentique qui est dans son slab authentique.
A moins que par un hasard énorme un des acquéreurs croise un autre acquéreur, cela me semble imparable; puisqu'il n'y a pas d'enregistrement des propriétaires successifs du slab initial.
J'ai pris comme hypothèse que le faussaire possédait le slab initial pour que vous comprendre, mais il peut très bien opérer uniquement à partir de photos d'un authentique. Les faussaires chinois qui produisent des dizaines / centaines de variantes de tous pays au module du 5 francs XIXe n'ont pas une collection d'authentiques chez eux.
Il est amusant que chez les propriétaires de documents anciens, par exemple, on ne diffuse de photos que barrées en grand du "filigrane" de sa collection perso, pour éviter la réalisation de faux et l'utilisation des photos à des fins d'escroquerie, alors que les propriétaires de slabs sont très contents que des photos de leur possession unique (par ses codes) soient accessibles à tout le monde.

De plus, mais je n'en suis pas certain, la disponibilité des photos sur la base de données n'est-elle pas un service "de luxe" de la société de grading, et n'existe-t-il pas des slabs dont aucune photo n'est accessible, seulement le type et la date ?

Ce cas est prévu par PCGS. On peut tester l'authenticité du slab PCGS (en plus des codes). Voir la ligne en bleu en haut:




Bien sûr, il doit y avoir d'autres éléments invisibles sur le slab, que le faussaire hypothétique ne peut pas connaitre.