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traduction

Les prix élevés du pétrole ne font plus progresser l'économie russe. Cette conclusion troublante a été tirée par le vice-premier ministre et ministre des Finances, Alexeï Koudrine, lors d'une réunion de l'Union russe des industriels et entrepreneurs (RSPP). Pendant ce temps, le prix de l'or noir "a continué à grimper, se chiffrant à 124 $ le baril. Le pétrole reste le fondement du budget de la Russie, et l’a même sauvegardé des déficits. Izvestia a décidé d’enquêter sur combien de temps durera cette ressource.
Le budget russe de cette année a été formulé sur la base des prix du pétrole étant à 75 dollars le baril. Tout ce qui est au-delà de cela, apporte des excédents de au budget, et avec le prix de plus de 120 dollars le baril, le budget devient excédentaire. Apparemment, nous devrions être heureux. Mais une nouvelle augmentation des prix du pétrole aura un effet négatif sur l'économie russe, Alexeï Koudrine, a déclaré jeudi. Selon lui, le modèle économique, qui est fondé uniquement sur le secteur du pétrole et du gaz, "a échoué".
Mais cela, en soi, n'est pas un scoop- quelque chose d'autre est important. Si, jusqu'à récemment, l'économie russe, même de manière incorrecte, a augmenté en raison des prix élevés du pétrole, ce n’est plus le cas maintenant. Le gouvernement, a déclaré M. Koudrine, a élaboré plusieurs scénarii hypothétiques pour l'économie russe, qui tiennent compte des différents prix du pétrole. Mais dans tous les scénarii, "le taux de croissance économique reste la même", a déclaré M. Koudrine. "Et c'est là le problème, c'est la confirmation d’un fait regrettable que le prix du pétrole, qui, avant la crise a été une impulsion pour la croissance, n'est plus de cette nature. "
Cela signifie que l'industrie du pétrole et du gaz cesse d'être les locomotives de la croissance économique, qui a atteint le taux annuel de 10%. Il continue à être une source vitale de la reconstitution du budget, la fortune principale de la Russie, et un produit d'exportation majeur. Les pays peuvent réaliser des bénéfices sur les hydrocarbures pendant de nombreuses années à venir, mais il est important de savoir exactement combien. Les gens ont été effrayés par le caractère épuisable des ressources en hydrocarbures - pétrole et gaz - depuis environ 50 ans déjà. Cependant, il y a une opinion qui veut que les ressources pétrolières de la Russie sont illimitées - principalement parce que les hydrocarbures continuent d'être formés aujourd'hui.

Carbide dans une flaque d'eau
La théorie organique de l'origine du pétrole explique que ce mélange d'hydrocarbures a été formé à la suite de l'échauffement de matières organiques anciennes, restes de dinosaures et de plantes en décomposition et dans ce cas, les réserves pétrolières finiraient inévitablement - après tout, la matière organique est épuisable.
Mais il ya aussi la théorie non-organique de l'origine pétrolière, qui a d'abord été présenté par le scientifique russe Dmitri Mendeleïev.
Basé sur les expériences qu'il avait lui-même menées, Mendeleïev a déterminé que lorsque les carbures de métaux lourds réagissent avec l'eau, ils forment les hydrocarbures avec un grand nombre d'atomes d'hydrogène dans la molécule.
Ceci peut être expliqué par l'exemple suivant :
Le plus simple des carbures métalliques (composé binaire de carbone avec un autre élément) est le carbure de calcium, qui est généralement appelé carbure. Il n'y a pas longtemps, dans la soudure acétylène, au lieu d'utiliser des cylindres d'acétylène, les gens utilisaient l'acétylène formé dans des appareils spéciaux où le carbure réagissait avec l'eau. De jeunes garçons jetaient des morceaux de carbure de blanc cassé dans desflaques d'eau, et mettaient le feu à l'émission qui résultait de réaction de l'acétylène. Aujurd’hui encore les lampes à acétylène dont le fonctionnement repose sur ce principe même continuent à être utilisées par les explorateurs de cavernes, spéléos et gardiens de phare qui travaillent dans des endroits où tirer une ligne électrique ou de mettre un réservoir de diesel n'est pas pratique.
L'acétylène est un des composés les plus simples dans les hydrocarbures, et quand l'eau réagit avec les carbures métalliques plus lourds que le calcium, des hydrocarbures plus complexes sont formés. Dmitri Mendeleïev a estimé que l'eau s'infiltre à travers les fentes de l'écorce de la Terre à son noyau liquide, qui se compose principalement de métaux, et les hydrocarbures qui sont produits à la suite de ces réactions sont remontés à la surface. Cependant, cette théorie sur ce carbure n'a pas été confirmée dans des études récentes, bien que la théorie non-organique sur les origines du pétrole n'a pas été entièrement rejetée et est basée sur un mécanisme de formation un peu différent des hydrocarbures pétroliers.

Aujourd'hui, les géologues sont en mesure d'examiner les profondeurs de la Terre sur des dizaines de kilomètres de profondeur, à la pression de 20,000-30,000 barres - et là, ils y ont découvert du carbone: élément de base du pétrole et du gaz. Il a même été estimé que la totalité du carbone liquide - le dioxyde de carbone dans l'atmosphère, le carbone dissous dans les océans, les minéraux de surface contenant du carbone (craie, calcaire) - s'élève à plus de 0,1% de la totalité du carbone dans le monde, et 99,9% se situent dans les profondeurs de la Terre sous forme de carbonates, de dolomies et ainsi de suite. Les hydrocarbures sont formés à partir du carbone.
Cependant, la vérité, comme toujours, se situe quelque part au milieu. Dans ce cas, cela signifie que les deux théories doivent être combinés comme suit: lors de la désintégration radioactive dans le noyau de la Terre, l'hydrogène est formé, qui à son tour réagit avec le carbone pour former des substances comme le pétrole. Ils remontent à la surface. Pendant le blocus économique imposé à cause de l'apartheid, la société sud-africaine Sasol a utilisé cette méthode pour produire de l'essence synthétique à partir du charbon, et continue de le faire aujourd'hui. Mais de pétrole a des bio-marqueurs - des composés qui sont, certes, d'origine organique, avec lesquels le pétrolei «non-organique» entre en contact Ainsi, les théories biologiques et non biologiques sur l'origine du pétrole "évoluent" en même temps.

Commentaire
Académicien Salambek Khadjiev, directeur de l'Institut AV Topchiyev de synthèse pétrochimique à l'Académie des sciences de Russie:
«Aujourd'hui, les réserves de pétrole sont développées comme suit: 180 milliards de tonnes de pétrole à faible densité, 820 milliards de tonnes de pétrole de lourde densité, 700 milliards de tonnes de charbon équivalent au pétrole, 300 milliards de tonnes de gaz équivalent au pétrole. Ceux ci pourvoiront au besoins du monde pendant 300-350 ans. Le pétrole bon marché est en arrive à épuisement, mais les ressources en carbone sont infinies. Pour notre pays, le problème de la transformation du pétrole en profondeur est plus pertinent que la vente de pétrole brut. Aujourd'hui, nous développons 490 millions de tonnes de pétrole, dont 260 millions sont exportés, et 230 millions sont traités. Mais même sur les 230 millions de tonnes traitées, nous en vendons 80 millions de tonnes. Ainsi, nous consommons 150 millions de tonnes de pétrole, soit environ une tonne par personne. Aux États-Unis, ce chiffre est de 2 tonnes, en Europe, de 2,5 tonnes.
En ce qui concerne le développement des sciences de base, nous sommes en avance sur l'Occident, mais nous avons détruit la recherche sectorielle, et notre capacité de traitement est égale à 73%, tandis que dans les Etats-Unis c'est près de 90%. Dans le monde, la production de polymères utilise jusqu'à 7% du pétrole, ici il n'est que de 1%. Dans la production de polyéthylène et de polypropylène, nous sommes considérablement en retard sur l'Europe. Nous avons 5 kg par personne, pour 15 kg là bas. Le secteur de la pétrochimie doit être développé, sans se soucier des réserves de matières premières. Le pétrole ne s'épuisera jamais. "

Vitaly FLID, PhD en chimie, directeur du Département de chimie physique à l'Institut MV Lomonosov de Moscou de Fine Chemical Technology:
Si le carbonate de calcium et de magnésium sont mélangés avec des sels de fer et chauffés sous haute pression, puis, comme on l'a montré par nos expériences, les hydrocarbures sont formés - ou tout au moins du méthane. Ce gaz se déplace de la surface des profondeurs de la Terre à travers le sol, tout en ayant des réactions diverses en cours de route et la formation d'hydrocarbures plus lourds – tel que le pétrole..
C'est la méthode non-organique de l'origine du pétrole. Les géologues affirment qu'il existe des gisements de pétrole qui ont été totalement épuisés, puis du pétrole est réapparu. C'est peut-être le pétrole des profondeurs de la Terre, pétrole dont on ne sera jamais à court. "


Vladimir Arutyunov, PhD en chimie, directeur du Laboratoire de l'oxydation des hydrocarbures à l'Institut NN Semyenov de Chimie-Physique de l'Académie des sciences de Russie:
«Avant, à Bakou, par exemple, le pétrole a été tout simplement aspiré dans des cuves et retiré, et ces ressources pétrolières ont bel et bien été épuisées. Il ya beaucoup moins de pétrole, dont nous sommes en mesure de produire aujourd'hui. Les roches sédimentaires contiennent une grande quantité de matière organique, à des dizaines de pourcentage de leur poids. Des nouvelles technologies sont en cours d'élaboration, et des changements radicaux sont récemment arrivés aux Etats-Unis. Les Américains ont appris à produire des hydrocarbures qui, jusqu'à présent, étaient restés intacts. Et les réserves mondiales de pétrole ont soudainement augmenté de 1,5 à 2 fois. Je fais allusion au pétrole bitumineux et le gaz de schiste. Toutefois, un gisement de gaz de schiste peut être développé pour seulement quelques années, mais ces dépôts s'étendent sur de vastes territoires. «La révolution du schiste" va changer la géopolitique, et les États-Unis comme l’Europe seront en mesure de se passer du carburant pétrolifère.

Le gaz de schiste est une horreur infecte... Fracturer les roches, réveiller des failles sismiques, empoisonner les nappes phréatiques, génial, vraiment ! Ce qui me fait sourire en revanche, c'est que pour initier l'exploitation d'un gisement de gaz de schiste, il est nécessaire de construire des routes très larges, et d'acheminer tout le matériel en utilisant une noria de camions. Et de recommencer un peu plus loin à peine quelques années plus tard. Autrement dit, en cas de pénurie de pétrole facilement exploitable, les coûts initiaux vont exploser, toute la question étant de savoir si l'opération pourrait longtemps rester rentable dans ces conditions.

A mon avis, pas rentable...je suis bien sur contre le gas de schiste, ce qui est intéressant c'est de lire qu'il y a des alternatives au pétrole qui s'épuiserait, cela dit, le moteur Tesla n'a jamais percé ni aucun alternatif qui se serait avéré peu rentable pour certains. Le gas de schiste est catastrophique en terme écologique et territoires, l'article dit bien que ce genre d'exploitation est chimérique.

Salut,

à ma connaissance, la théorie du pétrole abiotique (=non-organique) est une fumisterie.

Nous serons à court de pétrole, et bientôt.

Pour ceux que ça intéresse, il y a des sites spécialisés, dont le forum Oleocene. Je ne vois pas l'intérêt de démarrer dans ce fil un débat sur sujet, et sur d'aussi mauvaises bases, alors que d'autres sites sont spécialisés sont ce sujet.

Effectivement le peak oil relève du sophisme comme beaucoup d'autres choses actuellement.

http://www.radford.edu/wkovarik/oil/

L'erreur consiste bêtement a se focaliser sur les ressources prouvées.

Sinon pour le gaz de schiste on a une jolie propagande des adorateurs de l'éculé "principe de précaution" et des adorateurs de Gaïa qui bien sûr évitent tout à fait de mentionner les généreux plafonds de dédommagement demandées aux entreprises qui exploitent ladite ressource, entrainant les quelques problème que l'on sait.

Ben oui voyons, plus on en consomme, plus on en a. C'est logique. Avant les fossiles mettaient des millions d'années à se former, mais avec l'accroissement de la demande, la fossilisation s'est accélérée pour répondre plus efficacement à la demande du marché.

D'ailleurs c'est comme l'or : on croit que c'est rare parce qu'on se focalise sur les ressources prouvées, mais en réalité plus on en extrait plus il y en a dans le sous-sol.

Rien de plus réjouissant que de voir un religieux catastrophiste faire une crise d'apoplexie et de l'entendre dans sa souffrance, dans un dernier souffle de désespoir, murmurer un homme de paille.

Ah non, là j'admets que je suis convaincu par une telle argumentation. J'avais quelques doutes, mais là, chapeau, ils ont été levés.

On s'en fiche de savoir à quelle date on aura consommé la dernière goute de pétrole. La question c'est <<à quel prix sera le litre ?>> demain, dans 3 mois, dans 2 ans ou dans 10 ans.

Les prix de l'énergie flambent, et comme tout y est corrélé, tout prend feu... Ce n'est qu'une question de temps.