Monsieur Martin est entré en bourse il y a 5 ans

steinfield · **Inscrit le:** 02 Déc 2011 13:38 **Messages:** 642

En même temps Rialot, faudrait être sacrément de mauvaise foi pour dire que l'industrie Française est en forme et sur la bonne voix!

Chiffrer précisément à 40% je dis pas, mais on est clairement pas sur la bonne pente!

rialto · **Inscrit le:** 09 Jan 2009 17:18 **Messages:** 6669

Ben, demande à JP Gaillard

Plus sérieusement, chiffrer me parait difficile. Les indicateurs habituels ont tous leurs biais. Mais dire un chiffre au hasard, c'est encore pire... 40%... 40% de quoi ? Qu'on soit sur la pente descendante par contre, sans en dire plus, c'est évidemment mon ressenti aussi.

Shenhua · **Publié:** 07 Sep 2012 15:00

Je ne comprends pas trop le choix de Solvay qui est effectivement un groupe Belge ?

Ce n'est pas le choix qui manque dans les belles valeurs Françaises....après, en termes de représentativité, est-ce que la chimie pèse plus lourd que l'automobile dans notre économie ? :geek:

Bé Habba · **Publié:** 08 Sep 2012 13:02

rialto a écrit:

Citer:

PSA a dévissé de 43 % depuis le début de l'année (ce qui est un VRAI reflet de l'industrie et de la bourse française !)

Source ? Ah non, c'est un ressenti personnel, pardon :roll:

. Un peu comme si des mecs sur boursorama disaient qu'essilor qui a fait +30% en un an c'est un vrai reflet de l'industrie et de la bourse française.

Oui, les deux sont des vrais reflets ! Je ne ne voulais pas dire que toute la bourse et l'industrie vont comme PSA. Je veux dire que PSA est une composante essentielle de l'industrie française (l'un des deux constructeurs nationaux, un groupe internationale, une importance énorme sur l'activité économique au travers des sous-traitants, de l'innovation, etc.). Donc il fait partie de l'image, du paysage.

L'image complète est obtenue en assemblant les petits bouts. Si on enlève un petit bout de l'image parce que ce petit bout baisse, on truque l'image.

rialto · **Inscrit le:** 09 Jan 2009 17:18 **Messages:** 6669

Ben oui et non. Le but du CAC 40 c'est de faire voir l'évolution du prix des 40 plus grosses capitalisations françaises ; ce n'est pas censé être une image de la vivacité de notre économie. Si c'est ce qui nous intéresse, il faut utiliser d'autres indicateurs plus fondamentaux : chiffres d'affaire, dettes, bénéfices nets, évolution du résultat, etc.

Le CAC c'est un outil qui s'adresse aux spéculateurs, pas aux investisseurs ou aux économistes qui n'ont que faire d'une "cotation assistée en continu". On a tendance à l'utiliser à toutes les sauces et à en faire un indicateur de la bonne santé de notre pays sur le plan économique, à tort. On utilise un chronomètre alors qu'on veut mesurer la température. La faute à qui ? Certainement pas au fabricant du chronomètre !

destin · **Inscrit le:** 15 Mai 2010 11:18 **Messages:** 3536

Faudrait demander à Monsieur Arnaud de nous éclairer sur la question, le même qui, d'ici peu, par un amour soudain pour nos amis belge, se verra doté de cette même nationalité....ce n'est surtout pas une évasion ! souhaitons lui d'avoir plus de chance que jeaunny.

silvercoulous · **Inscrit le:** 28 Mar 2010 12:58 **Messages:** 1504

Une bien mauvaise nouvelle pour Monsieur Martin

Moins de temps pour se "refaire" :lol:

Bourse : le report des moins-values pourrait être ramené à 5 ans 12/10/2012 12:06

La question de la taxation des plus-values risque encore de faire parler d'elle. Alors que le projet de suppression du taux forfaitaire à 19% a suscité de vives réactions obligeant le gouvernement à des concessions (pour les créateurs d'entreprise), c'est cette fois le traitement des moins-values qui risque de faire grincer des dents.
Au cours de son examen du projet de loi de finances, la commission des finances a en effet adopté un amendement dont l'objectif est de ramener de 10 ans à 5 ans la durée d'imputation des moins-values sur les plus-values de cession de valeurs mobilières.
En d'autres termes, le rapporteur général Christian Eckert propose de revenir à la situation qui prévalait avant 2003. Selon lui, cette mesure vise à éviter qu'à l'occasion de la barémisation des plus-values mobilières, toutes les plus-values taxables soient annulées par l'imputation de pertes anciennes afin d'échapper à l'augmentation de la taxation des revenus du capital .
Si cet amendement concerne toutes les plus-values mobilières, Christian Eckert ne cache pas dans son exposé qu'il cible avant tout les gros boursicoteurs . Selon lui, le système actuel leur est en effet extrêmement favorable. Il leur permet en effet d'optimiser fiscalement leurs plus-values pour les réduire en imputant des pertes constatées de nombreuses années auparavant , poursuit le député en précisant que les petits épargnants ne sont pas concernés puisqu'ils peuvent imputer librement leurs moins-values au sein d'un PEA.

Shenhua · **Publié:** 16 Oct 2012 11:35

Citer:

Près de 9 sociétés sur 10 ont subi une chute de 20% sur un mois en Bourse :

Près de neuf sociétés cotées sur dix ont connu au moins une fois une chute de leurs cours de Bourse de 20% en moins d'un mois depuis 2007, signe des soubresauts que connaissent les marchés depuis plusieurs années, indique une étude publiée mardi par le cabinet KPMG.

Au total 86,5% des entreprises étudiées ont connu au moins un décrochage de 20% en Bourse sur un mois, entre le 30 septembre 2007 et le 30 septembre 2012, tandis que les trois-quarts des sociétés ont essuyé une chute de plus de 30%.

Ces brusques reculs s'expliquent surtout par une modification dans l'activité des sociétés, comme une croissance plus faible que prévu, une pression sur les marges ou des changements technologiques.

KPMG a passé en revue 348 sociétés françaises faisant partie de l'indice CAC All Tradable, qui rassemble les entreprises cotées sur Euronext Paris, dont au moins 20% du flottant change de main chaque année, pour une capitalisation de quelques millions à plus de 80 milliards d'euros.

L'étude précise même que plus d'une entreprise cotée sur deux (51,7%) a connu au moins quatre décrochages de plus de 20% sur la période.

Les chutes se concentrent sur le dernier trimestre, note KPMG, puisque les performances des entreprises sur l'année sont presque connues et les gérants commencent à faire des arbitrages au sein de leurs portefeuilles.

Les petites entreprises par la capitalisation boursière sont les plus chahutées, sans que les grands groupes soient épargnés. Par secteur, les décrochages affectent beaucoup les entreprises technologiques et spécialisées dans les biens de consommation, observe KPMG.

Enfin, l'étude souligne que les sociétés ayant subi une déconvenue en Bourse mettent du temps à regagner la confiance des investisseurs. Il faut en moyenne 9 mois pour effacer une chute de 20% et 11 mois pour un recul de 30%.

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rialto · **Inscrit le:** 09 Jan 2009 17:18 **Messages:** 6669

Citer:

Ces brusques reculs s'expliquent surtout par une modification dans l'activité des sociétés, comme une croissance plus faible que prévu, une pression sur les marges ou des changements technologiques.

Alors que la spéculation n'y est pour rien du tout, non non non, les investisseurs sont rationnels, ils n'étaient pas du tout euphoriques en 2006 et n'ont pas déchanté depuis. Et puis la situation macro-économique est restée la même depuis 2007, donc c'est pas ça non plus. D'ailleurs, si la spéculation ou la situation économique globale y étaient pour quelque chose, les matières premières auraient elles aussi connu des baisses de plus de 20% entre le 30 septembre 2007 et le 30 septembre 2012, et on sait bien que ce n'est pas le cas, voyons.

Matthieu · **Publié:** 02 Jan 2016 21:09

C'est bizarre, on n'entend plus parler de monsieur Martin depuis quelques années...

Serait-ce parce qu'il a investi ses économies début 2012 dans le CAC40 (3137 points à l'époque) et qu'il est bien content d'avoir fait une plus-value de quasiment +50% en trois ans (4637 points fin décembre 2015), hors fiscalité ? Ou bien parce qu'il a acheté du gold à la même époque et qu'il a actuellement une moins-value latente de l'ordre de -21%, toujours hors fiscalité ?...

Ou bien c'est un biais sélectif dans l'information qui nous fait inlassablement rapporter les nouvelles qui vont dans le sens de ce qu'on pense déjà, et oublier plus ou moins consciemment celles qui disent autre chose ?

Monsieur Martin est entré en bourse il y a 5 ans

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