Epoque étrange où les pays occidentaux se suicident en direct....

La panique bancaire a dopé les achats d'or. La modération du resserrement monétaire de la Fed devrait également soutenir les cours. L'once de métal jaune s'échange contre plus de 1.900 dollars.

Quand un vent de panique souffle sur les marchés financiers, les investisseurs ont invariablement tendance à se tourner vers des actifs stables et sécurisés. Parmi les différentes valeurs refuge stars figurent la dette d'Etat américaine et, bien sûr, l'or.

Après l'effondrement de trois banques aux Etats-Unis , dont la Silicon Valley Bank (SVB), l'once d'or a progressé de 5 % en trois jours pour coter au-dessus de la barre des 1.900 dollars. Pendant la seule séance de lundi, le métal a pris 2,4 %, la plus forte hausse enregistrée depuis novembre. La baisse du dollar de 0,67 % en début de semaine a également soutenu les prix de l'once.

L'once de métal précieux a passé la barre des 2.000 dollars pour la première fois de l'année. La panique bancaire dans le sillage de SVB et Credit Suisse alimente la demande. Les perspectives de resserrement monétaire plus modéré que prévu dopent aussi les cours de l'or.

Les planètes s'alignent à nouveau pour l'or. Le métal précieux a gagné jusqu'à 1,03 % ce lundi, passant la barre des 2.000 dollars pour la première fois de l'année. Cette percée intervient au lendemain du rachat de Credit Suisse par UBS pour 3 milliards de francs suisses et après l'effondrement de plusieurs banques régionales américaines.

La dernière fois que l'or avait franchi la barre des 2.000 dollars, c'était le 10 mars 2022, juste après l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Le record historique, lui, avait été touché pendant la pandémie, à 2.075 dollars.

Tumulte
La tendance s'est toutefois inversée en fin de séance avec le retour dans le vert des indices boursier. L'once perdait 0,64 % à 1.977 dollars peu avant la fermeture des marchés.

Même si les autorités suisses ont donné leur accord pour un rachat de Credit Suisse par UBS, « les investisseurs estiment qu'ils ne sont pas encore complètement sortis d'affaire », a expliqué Naeem Aslam de Zaye Capital Markets.