Pendant que l'or continue à baisser à midi ou a monter 14h comme le prédise les fractaliens à postériori, je voulais partager une lecture avec vous ...enfin c'est très connu...
Comme toute théorie il faut un peu de circonspection, d'analyse, de réflexion, surtout dans l'interprétation des graphiques à qui on peut faire dire un peu tout et n’importe quoi.
Ceci étant dit c'est une piste pour comprendre pourquoi l'or baisse, le cac monte, et pourquoi la crise serait derrière ou devant nous (tout dépends.
http://www.amazon.fr/Le-Kondratieff-th%C3%A9orie-%C3%A9conomiques-politiques/dp/2717835423/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1369733380&sr=8-1&keywords=kondratieffCiter:
Dans les années 20, l'économiste soviétique N.D. Kondratieff étudiant la dynamique longue de l'économie capitaliste, élaborait une construction statistique montrant la succession de "vagues ascendantes" et de "vagues descendantes", en matière de prix, salaires, innovations..., depuis la fin du XVIIIe siècle. Une décennie plus tard, J. Schumpeter rendit hommage à ce travail en donnant le nom de Kondratieff (alors déporté en Sibérie où il mourra) aux cycles longs d'origine technologique que lui-même définissait dans son ouvrage Business Cycles.
Luigi Scandella entend synthétiser l'apport de différents travaux qui ont été menés sur la périodicité et les causes du Kondratieff. Il présente ainsi un modèle séquentiel et systémique, à l'intérieur duquel les liaisons entre variables réfèrent à des logiques très diverses : c'est au faible niveau des taux d'intérêt nominaux et réels à la fin d'un "Kondratieff de baisse", que sont renvoyées les conditions déterminantes de la reprise ; mais c'est le multiplicateur d'investissement qui, dans le modèle, nourrit le caractère auto-entretenu de la croissance au cours du "Kondratieff de hausse".
Au-delà, l'auteur couple avec les "Kondratieff" des données d'ordre géopolitique et culturel : cycles "hégémoniques" qui voient émerger, puis s'affaiblir (et éventuellement disparaître au cours de guerres hégémoniques) une puissance dominante imposant son ordre dans les domaines militaire, économique et financier ; transformations cycliques - et également harmonisées sur le Kondratieff - de la vie sociale, intellectuelle et culturelle : les phases de hausse étant dominées par la pensée rationnelle et l'ouverture au monde, tandis que le repli, voire la xénophobie, aussi bien que les approches mystiques de la religion marqueraient les phases de baisse.
Pour l'auteur, la faiblesse de la croissance européenne, le pessimisme, les bouffées d'irrationnel qui marquent la vie sociale et culturelle, doivent se lire dans cette grille d'analyse. Il pose comme très forte la prégnance du cycle (dans sa dimension plurielle) ; mais admet qu'il est possible de s'interroger : la dynamique endogène du Kondratieff relève-t-elle de l'inéluctable, ou peut-on envisager (au moins) de hâter la sortie de crise ? -- Danielle Cazals -- -- Futuribles
Vous trouverez pas mal d'analyses sur le net sur les cycles de Kondratieff, mais parfois c'est mieux d'aller d'abord à la source.
Ce bouquin est le moins cher, résume un peu l'interprétation des courants de pensée de chaque école économique, il ne remplace pas l'original (forcément + cher), qui ne tient malheureusement pas compte des nouvelles données, d'un autre coté temps l'auteur s'est retrouvé au goulag pour le premier jet
.
Le temps a fini par lui donner raison pour ce qui est de la première assertion à savoir l'existence des cycles économiques longs.
Tout reste à faire cependant, sur la façon dont se déroule ces cycles, des pistes sont avancés, on peu y voir la place de la politique monétaire, de la disponibilité et l'abondance des matières premières, l'inflation, la déflation, un peu de sociologie.
Bref tout ce qu'il faut pour remettre un peu en question nos certitudes.