Hercule19 a écrit:
Ça s'appelle un compost. Chez les paysans de prooviinss, on en a tous un.
J'ai grandi en majeure partie chez les pédophiles congestionnés aux oreilles décollées, nous avions aussi un compost. Mais il y a une différence entre y jeter les deux tontes mensuelles avec quelques orties et y entasser les 10 m3 de la coupe des leylandiis (qui ne peuvent pas non plus servir en cheminée, le Parisien te le précise si besoin). Et manifestement, les Rennais n'en ont pas tous un, un compost, puisqu'ils ont un ramassage des déchets verts et qu'ils gueulent qu'on le supprime.
Hercule19 a écrit:
nous, sur l'autoroute, quand il y a trois voies, on roule à droite, pas au milieu à la queueleuleu comme je l'ai observé le 17 Mars 2020 quand tout les Panaméens se sauvaient chez les ploucs
Voiture + sa planque est en province = provincial qui a trouvé du travail à Paris, et non Parisien. Mon père a dormi plus des quinze dernières années de sa carrière à Paris, il n'a jamais été parisien. Il rejoignait sa planque de province dans sa voiture tous les week-ends et y a filé à la pré-retraite; maintenant il y revient au prix de 600 km d'autoroute chaque fois qu'il doit voir un médecin généraliste qu'il juge compétent (6 fois par an minimum), chaque fois qu'il veut visiter un magasin de maquettisme, idem ma mère chaque fois qu'elle veut acheter du tissu pour sa couture ou même simplement des produits parapharmaceutiques ou des biscuits de gonzesse (parce qu'en province c'est industriel pur jus); ils logent alors dans des "Apart'hôtel" à 600 euros le séjour (+ essence, péages et amortissement de la voiture; je fais grâce du stress, là-bas ça se confond avec la vie), qu'ils choisissent non en fonction du calme de la chambre, mais en fonction de la sécurité du parking, car sans voiture, pour eux c'est la mort en quinze jours. Et puis dans les Apart'hôtel il y a une cuisine qui leur permet de chauffer des surgelés au micro-ondes à côté de leurs sacs de biscuits bio, parce qu'ils n'ont plus les moyens d'un petit restau : les moyens passent dans l'hébergement de la voiture et ses soins.
Je leur ai proposé de les héberger (soit plus de 6.000 euros d'économie par an, pour dormir sur cour avec chants d'oiseaux tous les matins, au lieu de leur chambre de passe dans un quartier demi-glauque) puisque, dans ma cage à lapin parisienne, j'ai 4 places de lit et qu'on peut ajouter des sacs de couchage, sans compter un autre logement proche avec 3 places de lit + encore plus de sacs de couchage idem. Ils ont refusé parce que "il n'y a pas de place pour la voiture".
goldzilla a écrit:
Les nouvelles règles qui arrivent, probablement pour des raisons bassement budgétaires, vont avoir l’effet contre-productif de revoir fleurir les dépôts sauvages, type comblement de chantier avec des vieilles machines à laver ou autres substances non biodégradables et nocives.
Ça sera l’occasion de lancer un nouveau business de vidéosurveillance d’espaces naturels, vous me direz... c’est bien le seul endroit où il n’y a pas encore de caméras... on n’avait pas encore trouvé de ROI (retour sur investissement en anglais, je précise pour les anciens) au milieu des champs...
Tu rigoles, je suppose. En face de chez mon oncle, en rase campagne, les dépôts illégaux n'ont jamais cessé d'obstruer le ruisseau en face de la maison et ça fait plus de 15 ans qu'il y a une caméra sur un poteau bétonné exprès pour l'occasion.
Je connais ce ruisseau depuis le début des années 80, il est obstrué en continu depuis les années 80. Je n'y ai jamais vu ni un poisson, ni une grenouille, ni même un oiseau.
J'ai appris hier qu'il y avait maintenant une caméra devant chez mon père, en semi-campagne, installée d'office par la mairie sur notre terrain. Vu que la semi-campagne est sillonnée de voleurs tous les 15 jours (une seule tentative en 20 ans à Paris, chez moi, et déjouée), il ne s'en plaint pas.