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Très curieux car :
- ces choses dans leur forme officielle sont normalisées
- ton objet n’est pas percé.
Il faudrait vérifier la nature militaire des chiffres et abréviations, mais c’est bien possible ; quoi qu’il en soit, je pense plutôt à "une sécurité supplémentaire" fabriquée par le soldat lui-même et conservée par exemple dans sa poche.
J’espère ne pas en dire une, mais il me semble qu’en 1870-1871, les plaques d’identité des soldats français étaient en carton (d’où les illisibilités et destructions qu’on imagine). Ta plaque serait-elle un travail de 1870 ?

Et puis arrête de poster juste quelques minutes avant que je réponde, on dirait que je te suis !

Au sujet de ta Napoléon III à calotte, je ne vois rien de proprement 1870 dans cette gravure et, sans autre info, je la regarde plutôt comme une caricature de la politique pro-papale de Napoléon III. Mais sans autre info, comme déjà écrit.

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1918 et 1943 sont clairement hors de tout réglement et donc des souvenirs ou sécurités supplémentaires !

Je viens de trouver ça:
"Mais le changement de politique de Napoléon III et l'armement obsolète des armées pontificales, malgré la victoire de Mentana contre Garibaldi en 1867 (où pour la première fois le fusil Chassepot est utilisé), permet aux troupes piémontaises de s'emparer sans difficulté de Rome le 20 septembre 1870. Le pape ordonne aux zouaves de n'opposer qu'une résistance symbolique."

C'est ici:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_IX

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Salut Hercule !

Ironiquement, PG dans la paperasse militaire c’est "prisonnier de guerre". Si je me souviens bien, on peignait ça sur le dos de la veste des prisonniers allemands (qui portaient en détention leur uniforme plus ou moins maltraité), au moins quand ils effectuaient des travaux hors du camp.

Très intéressant, le « mort aux vaches ». Ca a donc la même origine germano-guerrière que "se faire appeler Arthur" (14-18, nord de la France : "Arthur" = "acht Ühr" = "8 heures", début du couvre-feu ; quand on circulait encore après 8 heures du soir, les soldats allemands criaient "acht Ühr !").

J'ai vu pas mal de cratères, certains centrés d'autres pas du tout mais jamais vraiment sur les bords, sur des monnaies XIXème et je constate que ce sont toujours des gros modules en argent : je me demande si ce n'était pas pour vérifier qu'elles n'étaient pas fourrées. Sur la tienne, avec les autres modifs on peut penser en effet à un prisonnier.

Et sur l’authenticité des Napoléon III regravées : il me semble qu’un camarade à moi, excellent numismate, a vu un gars en fabriquer des impeccables. Et il n’est pas si vieux que ça