Dantec a écrit:
Ce que je ne comprends pas c'est le fait d'inclure les travailleurs frontaliers dans des quotas d'immigration. Ca n'a rien à voir.
Le frontalier passe la frontière le matin, bosse et retourne chez lui le soir, il n'a aucune envie (ni les moyens) de s'installer en Suisse.
Le taux de chômage en Suisse, c'est 3,5% en ce moment, c'est le plein emploi. Il existe déjà une préférence nationale à l'embauche, les frontaliers ne prennent donc pas le travail des suisses.
Le problème (je me place dans la tête d'un Suisse anti-immigration, je ne donne pas forcément mon avis) c'est que le travailleur immigré, même s'il est non résident, vient avec sa langue, sa culture et engendre de l'insécurité. On le sait, la culture française (notamment vis-à-vis du goût du travail, de la propreté et du respect des lois en général) n'est pas celle des Suisses. Le taux de criminalité non plus.
On a le même problème en France (je me place dans la tête d'un Français anti-immigration, je ne donne pas forcément mon avis), l'immigré indésirable n'est juste pas le même (évidemment).