Ecureuil a écrit:
L'indicateur avancée d'une vraie baisse des prix sera la baisse du nombre de transactions. Quand les acheteurs auront compris que dans une période de remontée des taux, il est préférable d'attendre (et d'en profiter pour épargner afin d'augmenter son apport) en attendant un ajustement des prix (qui se fait toujours avec un effet retard), là le nombre de ventes commencera à sérieusement chuter.
Ce n'est pas encore le cas pour 2022, qui en dépit des nouveaux critères imposés aux banques va rester une très bonne année (au delà du million de transactions). Tant que cet indicateur reste au vert, il n'y aura pas de chute des prix, mais tout au plus de légers ajustements à la baisse. C'est donc cet indicateur qu'il va falloir suivre en 2023.
Quand on a connu les taux des années 80/90, on peut se demander si les 2,5% d'aujourd'hui ne serait pas encore un beau cadeau et une opportunité à ne pas rater.
A l'époque, on était tout heureux de décrocher un 11% hors assurance, et si on y retourne, ceux qui auront préféré attendre aujourd'hui risque d'attendre très longtemps.
Et quand à la baisse des prix, elle est en route avec l'arrivée des biens immobiliers non louables, car plus aux normes énergétiques et électriques, et les biens vacants (taxés par la TLV et THLV) en mauvais état aussi.
Cette baisse artificielle de la moyenne des prix provoquée par un changement du mode de classement et une taxation des biens vacants sera variable par région mais de courte durée à l'échelle du pays, et le cout des loyers va monter, et le prix des reventes après rénovation et mise aux normes va encore plus monter, comme les constructions neuves ( cout de la rénovation/construction qui explose).