Merci pour vos avis et conseils.
Le truc c'est que je ne compte pas non plus sur l'Etat pour me payer une retraite (enfin pas assez pour vivre du moins) donc je tente aussi de trouver des pistes pour diversifier. Je suis entrain de regarder le fonctionnement des SCPI. Je préfère le physique que le papier à la base, mais si ce système est moins contraignant... why not ! Je vais développer tout ça ces prochaines semaines et voir dans quoi je me lance d'ici la fin de l'année. J'aurai le temps de voir comment évolue la situation économique en parallèle par la même occasion.

Je viens de tomber sur cet article
http://www.capital.fr/immobilier/actual ... dit-907944 Immobilier locatif : le moment est idéal pour acheter des parts de SCPI à crédit

De mon expérience parisienne, voici les avantages inconvénients des boutiques :

- avantage :
* loyer un peu plus élevé au m² que l'habitation (surtout dans les quartiers commerçants)
* procédure d'expulsion légèrement plus facile que l'habitation

- désavantages :
* difficulté à louer (ne pas avoir peur d'avoir 3, 6 ou 12 mois de vacance)
* plus de soucis d'impayés (période économique difficile, une entreprise se casse vite la gueule)
* subir les cessions de fonds


Faut être assez calé en baux commerciaux pour ne pas se faire avoir (grosses garanties, imputer les impôts, toutes charges sur locataire, déplafonnement... tout ça se négocie).

C'est à voir, mais je pense qu'il vaut mieux investir dans les boutiques / bureaux lorsqu'on a déjà pas mal d'immobilier en habitation. Ou quand on a un immeuble entier avec des boutiques au RDC voire quelques bureaux en étage.

Merci Walloo pour ton avis et tes conseils ! Je prends note ! Pour le moment tout est confus et comme j'aime bien prendre mon temps pour des achats importants... Mais c'est vrai que la plupart des exemples que je trouve sur internet sont ceux de personnes ayant investi dans un immeuble entier... et comme je n'en suis pas du tout à cette étape là encore...

Pas de soucis
On est pas obligé d'avoir l'immeuble entier pour avoir un commerce.
Mais dans ce cas mieux vaut passer par un bon gérant qui s'y connait en baux commerciaux !

Ou un notaire qui connaît bien les baux commerciaux (celà fait partie de la formation de tout notaire) ; lequel ne prendra pas la com du gérant.

Immobilier : pourquoi les trentenaires ont intérêt à rester locataires

http://www.challenges.fr/patrimoine/201 ... aires.html

Je note que le topic date de 2009. Alors c'est quand, les bonnes affaires?

Bon je provoque un peu, mais tout ça pour dire qu'il n'y a pas de règles générales en immobilier, et je reste convaincu que lorsqu'on a un projet, il faut aller au bout avec un dossier sérieux, sinon on ne fait jamais rien en attendant un effondrement qui ne vient pas, et les années passent.

Farpaitement!

Et sur le site indiqué plus haut par TETE, les comm ne manquent pas de pertinence.
L'intérêt de rester locataire, c'est de pouvoir acheter une semi-ruine pas chir-mon-zami, et de la retaper tranquillou pendant 5 à 10 ans soi-même, pour la revendre x3 ou x5... ou s'y installer.
Ce qui suppose: du matos, des frangins/cousins/copains ET du courage

Il faut être patient.
J'avais mis en lien plusieurs documents.
Un de la chambre des notaires de Paris qui comparait les prix parisiens de 1991 (haut de la bulle) à 1998 (bas de la bulle): baisse de 40% (à méditer avec "l'immo ça ne baisse jamais"...), comprise entre 30 et 50% selon les arrondissements (à méditer avec "là-bas ça baissera, mais pas ici"... A méditer aussi avec les chiffres en provenance de l'étranger, orientés à la baisse).
Un de l'OCDE qui analysait les bulles immobilières de 1970 à 2005. Résultat, des bulles immo il y en a partout régulièrement et ça dure en moyenne une quinzaine d'années (d'où l'utilité de faire ses calcules et d'avoir de la patience).
J'ai lu (il y a pas longtemps, mais je sais plus où) qu'un achat à Paris était rentabilisé en 21 ans. En cas de vente avant ce délai, il aurait été plus intéressant de rester locataire (d'un point de vue financier). Ça n'incite pas trop à l'achat !!!

Si on estime l'entrée en bulle de l'immobilier en France vers 2000-2005, cette bulle semble exceptionnelle par sa longueur (10 ans de montée, c'est un peu plus que la moyenne). Mais il ne faut pas oublier que depuis quelques années, beaucoup de marchés (immo, actions...) sont maintenus en l'air par l'injection massive de liquidités. J'ai peur que lorsque cela s'arrête, tous ces marchés "artificiellement gonflés" ne s'écrasent violemment.

Fred92

NB selon les chiffres et les sources il manque des millions de logements. J'attends toujours qu'on me montre tous ces millions de gens qui habitent dans la rue...

Oui. Les bulles ont la fâcheuse habitude d'exploser avec fracas plutôt que de se dégonfler lentement, surtout quand elles ne doivent leur taille qu'a de l'impression monétaire garantie par des créances fictives sans valeur. Physiquement, plus elles sont grosses, plus elles font du bruit quand elles explosent...

L'emprunteur sera pris au piège en cas de retournement violent du marché et sera contraint de brader son bien en cas de revente forcée: chômage, déménagement, ou divorce...

Vu les perspectives économiques et énergétiques qui vont guider le potentiel de croissance mondiale dans les 20 prochaines années (correspondant a la durée moyenne d'un prêt immobilier), je resterai locataire. Je m'orienterai plutôt sur un achat immobilier en campagne profonde avec lopin de terre (c'est prix d'ami hors bulle parisienne), que sur l'achat d'un studio minuscule sur Paris pour le même prix.

Quoi qu'on puisse penser des tendances générales a venir de l’économie réelle, d'excellentes a cataclysmiques, c'est a mon avis le facteur majeur qui doit guider son investissement immobilier: c'est presque plus important que le prix lui-même...