+1 : concrètement, le bilan des banques ne fait pas apparaître de perte potentielle pour toute créance à risque, car elle est assurée par un CDS. Bilan-théoriquement parlant, si la créance est perdue, elle sera remboursée par le CDS.
Pour mettre ceinture et bretelles, on peut également prendre des CDS de l'émetteur du CDS, et ainsi de suite.
Le seul problème, c'est que toutes les assurances du monde ne peuvent fonctionner que si quelqu'un au bout du fil est capable de payer l'addition. Aujourd'hui, l'addition représentant plusieurs fois le PIB de la Terre, ... voilà quoi.
2 solutions, pour les états, les banques, ou autres :
- faire baisser l'addition en admettant que certaines choses ne sont pas assurées, reconnaître les faillites virtuelles qui en découlent, et savoir tirer un trait sur les établissements en faillite bien réelle, ou
- attendre sagement qu'une étincelle fasse péter le baril de poudre bien sèche.
Mais ne pas croire qu'on va s'en tirer en serrant les fesses...
