Désolé si je suis hors sujet par rapport à la discussion en cours, mais il me paraissait mieux de poster cet article ici que sur la revue de presse.
Une question me vient effectivement à l'esprit. Si on construit moins de neuf, il y aura donc moins de logements vacant sur le marché, et donc une hausse des logements anciens (quand bien même la demande serait faible). Est-ce que quelqu'un à une statistique à publier sur la demande de logement et l'offre de biens actuelle en nombre (accession/investissement cf loements neufs/anciens à la vente) ?
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Immobilier : la production de logements neufs à des niveaux de l’après-guerre
La Fédération promoteurs immobiliers craint production inférieure 300.000 logements 2014.
Proportionnellement à sa population, la France produit aussi peu de logements qu'à la fin des années 1940, alors que le pays était dévasté par la Seconde guerre mondiale, selon la Fédération des promoteurs immobiliers.
Du jamais vu... depuis l’après-guerre ! Proportionnellement à la population actuelle de la France, la production de logements neufs dans l’Hexagone est quasiment tombée au niveau de celle de la fin des années 1940 dans un pays ravagé. C’est le constat dramatique établi ce jeudi par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) sur la base de son Observatoire conjoncturel. En chiffres bruts, il faut remonter moins loin dans le temps pour trouver un marché aussi dévasté, quand en 1997 la production de logements neufs (y compris les travaux sur bâtiments existants) était tombée sous la barre des 300.000, mais avec une population de quelque 57 millions d’habitants quand la France en compte aujourd’hui une dizaine de millions de plus. Les chiffres de la FPI sont implacables : sur douze mois glissants, à la fin du troisième trimestre 2014, la production est de 301.000 logements neufs. Hors les travaux sur bâtiments existants, ce chiffre tombe à 268.000. A fin 2013, les mises en chantier de logements neufs avaient atteint 294.000, avait communiqué alors la FPI.
Crainte d'une aggravation
« Compte-tenu des chiffres du dernier trimestre 2013 et des perspectives pour cette fin d’année, le risque est grand de voir encore s’aggraver la situation », explique le président de la FPI, François Payelle. Et, ajoute-t-il, « chaque mois renforce la crainte d’une production inférieure à 300.000 logements en 2014 ». Il faut dire que l’espoir d’une embellie que lassait entrevoir une première hausse de 6,5 % des permis de construire délivrés entre début juin et août 2014, s’est envolé. Car, explique-t-on à la FPI, la faiblesse de la demande, résultant du net recul de l’accession à la propriété depuis le début de l’année et de la stagnation de l’investissement locatif, bloque les initiatives.
Et pour cause, là encore les chiffres sont accablants : au troisième trimestre, les ventes au détail de logements neufs ont reculé de 8,1% et les mises en vente se sont effondrées par rapport à la même période de 2013, à –17,4%). Si les ventes à investisseurs se maintiennent à un niveau proche de celui du troisième trimestre 2013 (–1%), les ventes en accession chutent à nouveau de façon très préoccupante (–13%), souligne la FPI. Et ce alors même que les conditions de financement restent extrêmement favorables. Amorcé depuis le début de l’année, le retrait des ventes en accession atteint –8,7% par rapport aux neuf premiers mois de 2013.
Quant aux mises en vente, elles poursuivent leur chute qui semble inexorable : l’offre nouvelle enregistre un nouveau retrait de 17,4% par rapport au troisième trimestre 2013. Depuis le début de l’année, le recul s’établit à 14,1% par rapport aux neuf premiers mois de 2013. « Confrontés à une demande de plus en plus faible, les promoteurs ne cessent d’ajuster leur offre à la baisse », constate la FPI
Source :
Les Echos