C'est un peu ce que je n'ai pas osé dire à ma voisine, qui vend une maison de village à un prix somme toute rondelet: Son argument est qu'elle a payé la maison X, qu'elle a fait Y de travaux, et qu'elle doit donc vendre à un prix voisin de X+Y.

Le problème c'est que X était déjà 60 ou 70 000 € trop élevé lors de l'acquisition de la maison, en pleine frénésie pré-2008, avec tous les agents immo qui expliquaient doctement qu'il fallait d'urgence acheter parce que demain ce serait plus cher.

Quelques vendeurs ont fait de très bonnes affaires, à l'époque.

Leurs acheteurs un peu moins.

Oui, si les taux directeurs montaient brutalement, c'est tout le marché obligataire qui se casserait la figure.
Même si les banques centrales injectaient comme des malades, je ne crois pas qu'elles arriveraient à maintenir des taux directeurs élevés très longtemps.

Ma lecture à l'instant T est que l'inflation et le programme de TRUMP doivent conduire à une hausse des taux d'intérêts

maintenant ce que nous ne savons pas c'est si elle sera maîtrisée ou non ...

Le RESET peut aussi venir du constat que la CHARGE de la dette est bien trop lourde à supporter.

tu penses à cela ? en terme de timing ....

RAPPEL TRUMP



+ BCE dans la merde ...




la petite dernière du jour :
https://www.research.natixis.com/Global ... z_4Ft0uw==


et ce sans parler du risque de Sortie Italie (suite à la remontée des taux justement ...)


ça commence à avoir de la gueule 2017

C'est le grand point d'interrogation...
Depuis 2007, on est dans le non-conventionnel absolu en matière de pilotage monétaire...
On n'est pas à l'abri d'un gros dérapage, pour au final se prendre un platane...

Avec Trump, on change/changera de politique monétaire: retour de l'inflation ET hausse des taux arrivent aux USA et un peu plus tard en Europe. L'obligataire n'a pas fini de chuter et aussi les AV et la chute de l'immobilier arrivera après.
Quand? Ca va toujours plus vite que ce que prétendent les BCs, amha, dès ce printemps nous verrons les nouvelles tendances.

Les taux des BCs traditionnellement courent avec un temps de retard par rapport à l'inflation et les BCs ne maîtrisent rien ... sauf en fin de cycle de hausse, à son paroxysme, on change son fusil d'épaule (cf l'arrivée de Volker en 1980) et on jugule enfin l'inflation.

La réponse est dans ta question:


Et puis si le prix de l'immobilier s'effondre, ça ne sera pas le seul truc à s'effondrer. Mieux vaux vivre sans trop de regret...

Sans compter que dans le cas de son achat, on n'est à priori pas dans le pavillon de banlieue moisi avec 648 m2 de terrain. La valeur d'usage, toujours prendre en compte la valeur d'usage.

Ben oui, valeur d'usage pour calculer de prix d'achat, mettre en route une production et tout ce qui va avec de façon viable, et ne pas mettre la charrue avant les bœufs pour le reste.
Une activité n'a de valeur que si elle produit un bénéfice, avant d'avoir la certitude de générer ce bénéfice durablement, il faut se cantonner à investir en temps et en argent uniquement dans ce qui permet de produire ce bénéfice.

Il serait idiot de mettre de l'argent dans une habitation liée à une installation agricole, sans savoir si le projet agricole est viable, car la valeur vénale de la maison d'habitation sera toujours dépendante de la valeur économique du site agricole.
Si l'on injecte beaucoup d'argent dans la maison, et sans parler de tendance du marché de l'immobilier, cet argent sera une pure perte sur le bâtit si on n'arrive pas à avoir un bon bilan comptable sur l'activité agricole.

Ce principe est valable pour toute activité qui demande des infrastructures. En cas de reprise d'une activité déjà existante, les bilans comptables des anciens propriétaires peuvent donner des orientations sur ce qu'il peut se passer, mais dans le cas d'une création pure, la prudence est plus qu'une obligation .